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Circulation routière au Mali : 8815 victimes dont 525 personnes tuées par la route en 2013

Ces chiffres macabres ont été donnés, ce jeudi 4 septembre, par le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré au cours du lancement de la 12e édition de la Semaine nationale de sécurité routière et du forum national sur la circulation routière. C’était au Centre international de conférence de Bamako (CICB), en présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, du gouverneur du district, de la Directrice nationale et du président du conseil d’administration de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), de même que les représentants des structures nationales impliquées dans la lutte contre l’insécurité routière.

 

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La lutte contre l’insécurité routière est devenue une préoccupation majeure des Nations unies mais aussi, des autorités maliennes. Face à ce fléau, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en mars 2010, la résolution A/RES/64/255, par laquelle elle proclame la décennie 2011-2020, «Décennie d’action pour la sécurité routière» en vue de stabiliser puis de réduire le nombre de décès imputables aux accidents de la route dans le monde. Cela, à travers des activités aux niveaux national, régional et mondial.

L’insécurité routière est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un problème de santé eu égard à ses conséquences négatives sur la société.

Selon l’OMS, la route a tué 1,3 millions de personnes dans le monde en 2013, dont plusieurs dizaines de blessés et d’handicapés à vie.

Au Mali, l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a enregistré 6059 accidents en 2013. Ces accidents ont fait 8815 victimes dont plus de 520 morts. 85% des accidents sont dus aux faits humains et 34% des victimes sont des élèves.

Les accidents de la circulation proviennent, indique le président du conseil d’administration de l’Anaser, de trois facteurs : le comportement des usagers, les engins vétustes et les routes défectueuses. « Mais en combinant les trois facteurs, on constate que l’homme est au centre de tout » a-t-il déclaré.

Chaque année depuis plus de dix ans, le gouvernement du Mali, à travers le département des Transports et de l’Equipement, dédie une semaine nationale à la lutte contre l’insécurité routière au cours de laquelle, une caravane de sensibilisation sillonne les capitales régionales pour éduquer et informer les usagers de la route sur les dangers de la circulation et sur les consignes à respecter.

Au cours de cette 12e semaine nationale de la sécurité routière qui durera un moi (4 septembre au 30 septembre), outre la traditionnelle caravane de sensibilisation, des forums de sensibilisation sur l’insécurité routière seront organisés dans chaque capitale régionale, sous la présidence des gouverneurs de région. Objectif : faire passer le message sur les dangers de la route.

Selon le maire de la Commune de la commune III, Abdel Kader Sidibé, les actions de sensibilisation ne suffisent plus face à l’ampleur des accidents de la circulation. Il invite les autorités à l’application stricte des lois et des sanctions en matière de circulation routière. Aussi, il exige l’élaboration d’un plan de circulation dans le district de Bamako et des panneaux de signalisation et de direction.

Et le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré de demander à tous les Maliens, à tous les niveaux, à se sentir concernés par l’insécurité routière, car c’est l’affaire de tous.

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