Dans un message posté sur sa page Twitter, le président Macky SALL non moins président en exercice de l’Union africaine a confirmé la mission du Médiateur de la CEDEAO dans notre pays aujourd’hui. C’est l’énième round de négociations entre les deux parties en vue de convenir d’un délai raisonnable de la Transition en cours depuis août 2020.
« À la veille de la visite à Bamako du Médiateur de la CEDEAO, je me suis entretenu ce jour avec le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition du Mali. Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali », a écrit Macky SALL président du Sénégal, un pays à l’image du Mali qui souffre des conséquences de l’embargo de la CEDEAO depuis le 9 janvier 2022.
Cette nouvelle mission fait suite à celle du mois de février où les parties n’ont pas parvenu à accorder leur violon. Résultat : la délégation conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan a quitté le Mali sans obtenir une date pour les futures élections, c’est pourquoi de nouvelles rencontres sont prévues.
Selon des sources, ces discussions qui s’ouvrent aujourd’hui vont se tenir dans un contexte où la partie malienne semble faire des compromis. Au lieu de 4 ans, le gouvernement aurait proposé 20 mois.
De son côté, l’équipe technique conjointe de la communauté internationale serait en train de travailler sur les deux scenarios. Il s’agit, d’une part, de 12 mois et, d’autre part, de 16 mois.
Pour le 1er premier scénario, il s’agit de tenir les élections présidentielle et les législatives avec quelques réformes en occurrence la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections, la révision de la constitution.
Quant au second scénario, outre les élections, la Transition devrait faire des réformes majeures.
PAR SIKOU BAH
Source : Info-Matin