Dans ce message d’information, l’auteur soutient que leur prise de position publique contre le projet de la nouvelle Constitution leur a valu d’abord une procédure pénale “imaginaire pour opposition à l’autorité légitime en début de ce mois de mai 2023 (3 et 5 mai)”. Ensuite, ils ont été soumis, selon ses écrits, à une procédure disciplinaire pour manquement au devoir de leur état de magistrats, à la dignité et à la délicatesse tout aussi illégale et infondée où ils avaient comparu devant le juge rapporteur le vendredi 26 mai dernier. “Sachant toutes ces procédures illégales, infondées et infructueuses, et convaincus de ne pouvoir manipuler et instrumentaliser toutes les juridictions du fond, c’est maintenant ces rumeurs de déstabilisation plus qu’imaginaire qu’ils font courir par des gens (responsables de la Cour suprême), qui demeurent pourtant sous le coup de plainte pour forfaiture (faits criminels) depuis le 7 septembre 2021, sans aucune suite alors que les faits sont flagrants. L’illégalité touche à son comble et la déraison franchit le Rubicon”, a écrit le magistrat Cheick Mohamed Chérif Koné pour qui, il serait un précédent dangereux de laisser de tels comportements pervers prospérer dans notre pays. “Il est du devoir et de la responsabilité de tous les démocrates et républicains de s’opposer à l’arbitraire, à l’instrumentalisation de la justice, à la remise en cause de la République et des acquis démocratiques”, a-t-il poursuivi avant de signifier à ses cibles qu’ils restaient sereins et déterminés à faire prévaloir la vérité et le droit, “seules issues pour le Mali”.
André Segbedji