Dans la mouvance de la fête de Ramadan, le bureau exécutif national du Rassemblement pour le Développement du Mali (Rpdm) a organisé, à son siège à l’Hippodrome, une cérémonie de présentation des vœux au président du parti, Dr Cheick Modibo Diarra. C’était le jeudi 07 juillet.
Prenant la parole, Bagui Diarra, secrétaire général du parti, a présenté au Président du parti ses vœux à l’ensemble des militants du parti. Ensuite, il a fait un aperçu général sur la situation du parti ainsi que les perspectives. Selon lui, le Rdpm est fondé sur trois valeurs cardinales que chaque militant doit préserver: le travail, la probité, la dignité. Parlant succinctement du projet de société du parti, il dira qu’il est axé en premier lieu sur l’Homme avec un grand «H» au service de sa nation et autour duquel figure l’Education, l’Agriculture, l’Elevage.
Les grands axes de la politique autrement
Dr. Cheick Modibo a, à son tour, présenté ses meilleurs vœux aux membres et sympathisants de son parti et au peuple malien. Partant, il a tenu à rassurer les nouveaux adhérents qu’au Rpdm il n’y a pas deux sortes de militants. «Tous les militants se valent», a-t-il souligné.
Par ailleurs, il fera savoir que le Rdpm est le plus grand parti politique au Mali en terme d’adhésion pure. Ainsi, il rappellera les grands axes de la ligne politique du parti qui, dit-il, est de faire la politique autrement. Selon lui, le pilier de cette politique est l’amour de la patrie. Le second pilier est la gestion transparente et véridique du pouvoir. Le troisième axe est le refus de faire des dénigrements calomnieux et mensongers sur un adversaire, le quatrième axe consiste à éviter l’achat des consciences de l’électorat, et le cinquième pilier est la contribution des militants pour faire vivre le parti de façon volontaire.
Dans un autre registre, il a estimé que le Rpdm se veut être un parti démocratique au sens noble du terme. «Au sortir des élections passées, j’avais émis le vœux de trouver un autre porte-étendard pour les futures élections générales. Vous m’aviez dit qu’il est préférable de maintenir celui qui peut-être éligible. J’avais donné un avis favorable à une éventuelle candidature en 2018. Si Dieu nous accorde le pouvoir, nous allons construire ce pays à la mesure de nos rêves et il sera très envié par le reste du monde. Si par malheur on perdait, que Dieu nous en préserve, je ne serai plus candidat. Il n’y aura pas au sein de notre parti un éternel candidat…», a-t-il conclu.
Boubacar SIDIBE
Source : Le Prétoire