Au lendemain de la marche du vendredi dernier, une seule chose est à retenir : le leader de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), l’Imam Mahmoud Dicko, est bien le patron de l’opposition. Une chute de l’arène politique qui pourrait bien faire de lui un éventuel faiseur de roi en 2023.
L’ancien président du Haut Conseil Islamique (HCI) reste très influent. Si on doutait de sa capacité de mobilisation, on a bien vu qu’il capitalise les frustrés du moment autour de lui. Au-delà du fait que les salafistes soient nombreux, force est de reconnaître que l’Imam Mahmoud Dicko est désormais le boss de l’opposition politique.
Plusieurs partis se sont unis autour de l’Imam redouté : le Congrès National Démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT), MPR, le Front Africain pour le Développement (FAD), le Mouvement Mali Kanu (MMK) et bien d’autres. Des entités politiques qui, à l’ère de la CMP, étaient acquis au pouvoir. Faute de représentativité et de présence dans l’arène sociomédiatique, ces partis flirtent désormais (…)
BAMOÏSA
Source: NOUVEL HORIZON