Depuis le début de l’hivernage, il est presque devenu difficile voire impossible de s’approvisionner en charbon de bois. Les plus chanceux doivent débourser en 5000 sinon plus pour le sac, autrefois vendu entre 3.000 et 4.000 Fcfa. Les femmes sur le chemin du marché monologuent car déduire le prix des sachets de 100 FCFA du prix du condiment, revient à une vraie gymnastique.
Compte tenu de la démographie des villes, les femmes préfèrent préparer avec le charbon qu’au bois. Malgré, qu’il présente est un grand danger pour la nature. Car, selon les spécialistes, pour faire un 1kg de charbon, il faut au moins faire passer le feu sur 7 kg de bois.
Selon une étude, « plus d’un million de tonnes de bois par an est coupé dans un rayon d’environ 200 km autour de Bamako».
Malgré l’existence d’une loi qui régit le secteur, l’informel continue d’y prévaloir
Malgré tout, les marchés et les abords des localités traversées par des autoroutes sont pavoisés des stocks de charbons et de bois. Sur les voies publiques, ce sont des camions et minicars surchargés de bois et de charbons qui perturbent souvent la circulation et occasionnent d’accidents de routes.
Cette cherté est un business pour les revendeurs grossistes et détaillants de charbon.
Mahamadou YATTARA
Source: Infosept