L’Organisation mondiale de la santé a annoncé que toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours, selon un rapport publié le lundi 9 septembre 2019 par Onu Info.
« Malgré les progrès réalisés, on compte toujours un décès par suicide toutes les 40 secondes », a rappelé Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’organisation des nations unies pour la santé, à la veille de la journée mondiale de prévention du suicide qui aura lieu le 10 septembre.
Au cours des cinq années écoulées depuis la publication du premier rapport mondial de l’OMS sur le suicide, le nombre de pays disposant de stratégies de prévention du suicide a progressé. Toutefois, le nombre total de pays possédant des stratégies, qui s’établit à 38 à peine reste encore trop faible.
« Chacun de ces décès est une tragédie pour la famille, les amis et les collègues. Or, on peut éviter les suicides. », a ajouté Monsieur Ghebreyesus appelant tous les pays « à intégrer, de manière durable, les stratégies de prévention du suicide qui ont fait leurs preuves dans leurs programmes nationaux de santé et d’éducation ».
Près de trois fois plus d’hommes que de femmes mettent fin à leurs jours dans les pays à revenu élevé, alors que dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les différences entre hommes et femmes sont plus ténues.
Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, après les traumatismes dus aux accidents de la route. Parmi les jeunes âgés de 15 à 19 ans, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes filles (après les affections maternelles) et la troisième cause de décès chez les garçons (après les accidents de la circulation et la violence interpersonnelle).
Les méthodes de suicide les plus courantes sont la pendaison, l’auto-empoisonnement par les pesticides et les armes à feu. Parmi les interventions clés qui ont fait la preuve de leur efficacité pour réduire le nombre de suicides, on trouve la limitation de l’accès aux moyens de se suicider ; la sensibilisation des médias à un traitement médiatique responsable du suicide ; la mise en œuvre de programmes destinés aux jeunes pour leur permettre d’acquérir les capacités d’affronter les difficultés de la vie ; et l’identification et la prise en charge précoces ainsi que le suivi des personnes à risque.
Source: OnuInfo