Soirée cauchemardesque ! La République du Congo dite Démocratique remporte la quatrième édition du Championnat d’Afrique des Nations face aux nôtres battus 3 buts à zéro. La rencontre démarre tambour battant, car les deux équipes ne voulant pas se faire de cadeau. Chacune des deux voulaient remporter le gain de la partie. C’est ainsi que les deux équipes se neutralisent au milieu de terrain jusqu’ à la 20ème mn. Les congolais beaucoup plus organisés et efficaces marquent par trois fois. Elia Meschack par deux fois 28ème et 62èmemn et Bolinki à la 72ème mn. Les individualités congolaises ont eu raison du système tactique mis en place par le sélectionneur Djibril Dramé. Rien n’a marché dans cette rencontre. Ce match a été un véritable naufrage collectif. Les nôtres ont déjoué. Ils ont livré un non match. Incapables de produire leur jeu, face à une équipe congolaise beaucoup plus expérimentée qui ne demandait pas tant. La bande à Sékou Koita a manqué de punch et de vivacité. L’équipe du Mali s’est beaucoup prêtée le flanc dans cette rencontre. Elle a très tôt perdu la bataille du milieu de terrain, mettant ainsi sa défense à rude épreuve, qui a fini par craquer à trois reprises. La perte du milieu de terrain a sevré de ballon une attaque déjà stérile depuis le début du tournoi. En effet, cette attaque est constituée par des lourdauds incapables de concrétiser les quelques rares occasions. La défense qui a longtemps tenu la baraque dans cette compétition a fini par craquer au plus mauvais moment, mettant ainsi à nue le manque de fraicheur physique de notre équipe nationale. Elle a été une véritable passoire dans cette rencontre. Même la première titularisation d’Issiaka Samaké en défense ne peut expliquer une telle déconvenue. L’équipe a manqué du rythme, même si elle est constituée par des jeunes. Une telle équipe ne peut que perdre la rencontre. C’est donc logiquement que la RDC remporte son deuxième trophée après celle de 2009 en Côte d’Ivoire. Même après cette deuxième place, des explications s’imposent ! Pourquoi l’équipe a-t-elle craqué de la sorte ?
Abdrahamane Sissoko
Source : Le Pays