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Chambre des mines du Mali : Le parti ADEPM préconise le renouvellement du bureau

Dans un communiqué dont nous avons pu nous procurer une copie, l’Alliance démocratique du peuple malien (ADEPM) livre son analyse sur l’actualité socio-politique du Mali.

A l’entame, le parti ADEPM félicite le Conseil national de transition du Mali pour l’adoption des projets sur le code minier et le contenu local en République du Mali. Et d’ajouter que l’adoption de ces projets de loi initiés par le gouvernement après l’audit sur les mines signe la nationalisation de l’or du Mali avec une rentabilité globale de plus de 52 % sur l’activité minière au Mali.

Ainsi, le parti ADEPM suggère au gouvernement de la transition la création de l’ordre des géologues du Mali dont la proposition de loi est sur la table au CNT, l’organe législatif de la transition. Selon le parti, l’ordre des géologues est un important organe de suivi qui peut aider le gouvernement à prendre les décisions politiques importantes. En plus de la création de l’ordre, le parti ADEPM propose la mise en place imminente d’un nouveau bureau de la chambre des mines sachant que le mandat de l’ancien bureau a pris fin depuis 2019 et dont le bilan n’a profité qu’aux seuls membres du bureau.

Par rapport au retrait de l’autorisation de vol à Air France et l’application du principe de la réciprocité sur l’arrêt de la délivrance de visa malien aux Français, le parti ADEPM réitère son soutien au gouvernement de la transition du Mali pour la politique affichée en lien avec les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali.

En ce qui concerne le communiqué conjoint du Mali et du Burkina s’opposant à toute intervention militaire au Niger, le parti ADEPM réaffirme son soutien au gouvernement de la transition pour cette initiative. Car, pour le parti ADEPM, ce communiqué est en lien avec le respect de la nouvelle Constitution du Mali conformément au préambule qui se réfère à l’histoire millénaire du Mali et aux dispositions relatives à l’unité Africaine et à la Défense nationale ainsi qu’aux principes en lien avec la souveraineté nationale.

A en croire le parti, cette décision hautement réfléchie par les autorités de la transition est en lien avec le principe fondateur de la Charte des Nations unies pour le respect de la souveraineté des peuples.

Sur les déclarations promotionnelles de génocide des chefs d’état occidentalisés de la Cédéao, le parti ADEPM dénonce avec vigueur la violation flagrante du principe de non-ingérence et du droit international en contradiction avec la charte des nations unies. Avant de dénoncer ce qu’il qualifie de “prise en otage de la Cédéao par des chefs d’Etat à travers les déclarations néocolonialistes et le piétinement des textes fondateurs et qui prennent des décisions ignorant le parlement sensé représenté le peuple de la Cédéao”.

A cet effet, le parti ADEPM exige un retour à l’ordre communautaire et se préserve de porter plainte contre les commanditaires. Avant d’inviter les partis politiques du Mali au respect de la charte des partis politiques notamment dans ces dispositions imposant le respect de l’intégrité territoriale, la promotion de l’unité nationale et la Défense nationale.

Dans son communiqué, le parti ADEPM rappelle aux partis politiques les dispositions de la nouvelle constitution qui exige le respect de la souveraineté nationale du Mali, la Défense citoyenne et l’interdiction de l’atteinte à la sûreté de l’état.

Sur les attaques dans les régions du nord du Mali, le parti ADEPM invite la population malienne à faire la différence entre les terroristes et les membres de la CMA. Car, pour le parti ADEPM ceux qui s’attaquent aux FAMa ne sont que des criminels et des bandits n’ayant aucune autre définition.

Pour la suite du processus électoral, le parti ADEPM propose l’organisation en premier lieu de l’élection présidentielle étant l’événement instinctif de la fin de la transition. Pour y parvenir, le parti ADEPM invite le gouvernement à l’opérationnalisation effective de l’Aige, l’organe chargé de l’organisation des élections. Et de proposer que cette élection se fasse avec la carte d’identité biométrique nationale qui fait office de carte d’électeur et sur la base du nouveau découpage administratif qui a doté notre pays de carte administrative.

Il a aussi souligné la nécessité de l’adoption des lois organiques sur les langues nationales,  l’élection des députés et sénateurs et autres lois ainsi que la relecture de la charte des partis politiques et de la loi électorale. Pour cela, le parti suggère au gouvernement de se référer au délai de la transition conformément à la charte révisée qui est de 6 mois à 5 ans.

Sur la question relative à la candidature du président de la transition, le parti invite les partis politiques et certains citoyens à éviter le chantage et les manipulations faisant croire à l’existence des dispositions empêchant ce dernier à se présenter à l’élection présidentielle mettant fin à la Transition. “Il n’existe aucune disposition légale qui empêche la candidature du président de la transition et de tout autre membre du gouvernement. Car, les dispositions transitoires dans la nouvelle constitution tranchent clairement la question”, a martelé le parti.

Pour le parti, à la lumière des dispositions transitoires de la nouvelle Constitution, celles de la charte de la transition empêchant une éventuelle candidature des autorités de la transition sont caduques parce que la seule référence pour la candidature à l’élection présidentielle est mentionnée dans les dispositions de la nouvelle Constitution.

Pour la lutte contre l’insécurité au Mali, le parti propose au gouvernement  de la Transition la mobilisation générale conformément à la nouvelle constitution pour libérer notre pays. Ainsi, le parti invite ses militants et sympathisants ainsi que toute la population malienne à se mobiliser pour la Défense nationale de notre chère patrie.         

Boubacar Païtao

Source: Aujourd’hui-Mali

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