L’homme d’affaires malien de soixante-quatre ans, Madiou Simpara, n’a pas eu une éducation formelle. Mais il est doué du sens des affaires. Depuis des décennies, il dirige des entreprises dans le secteur informel avant d’investir le secteur formel et de s’associer avec un ingénieur formé en Allemagne pour le lancement d’une des entreprises agro-industrielles les plus prospères du Mali.
Madiou Simpara a aussi de la chance. A la faveur de la mise derrière les barreaux du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) Youssouf Bathily, dans une affaire de présumé détournement du fonds Covid-19 portant sur plusieurs milliards de FCFA, il en a assuré l’intérim. Depuis dimanche dernier, le vice-président porte le chapeau de président de l’institution consulaire.
Une correspondance du ministre de l’Industrie et du Commerce en date du 5 avril dernier a donné son quitus à la tenue de cette assemblée élective afin de remembrer le bureau suite au constat de l’absence du président en titre et d’une vice-présidente décédée.
L’Informateur