Généralement très attendu dans l’opinion, les rapports du bureau de vérificateur général s’illustrent de plus en plus par une maigreur qui frise la banalisation. Avec le recours à des compétences privées pour l’audit de certains marchés publics. D’autres s’interrogeaient déjà sur l’utilité du BVG , dont ‘l’ inopportunité est pour le moins confirmée par la consistance du dernier ouvrage produit. Alors que les yeux sont rivés sur les grands dossiers de l’ère IBK, le bureau du vérificateur, sous le magistère de l’ancien secrétaire général du développement social a déjoué toutes les attentes par la publication d’un dossier qui pêche par sa minceur. Le BVG a en effet consacré tant d’efforts et de moyens de production à une seule commune rurale. Il ne s’agit pas d’une production spéciale mais bel et bien du rapport annuel qui contient des investigations restreintes à une collectivité territoriale en miniature comme Bancoumana.

L’intérêt et la curiosité des vérificateurs ont notamment porté sur les aspects comme la gestion de sa régie d’avance, les procédures de passation des marchés et l’élaboration des budgets et naturellement la gestion foncière et domaniale, etc . Le document recèle par ailleurs des récriminations obtuses et peu intelligible du genre” le régisseur d’avances a irrégulièrement justifié des dépenses” bref le rapport de 72 pages , y compris la panoplie innombrable de pièces comptables et figures illustratives, est un véritable remplissage qui reflète toutefois la taille lilliputienne du labeur abattu à l’échelle de l’état sous cette transition. A en juger du moins par le contenu des conseils des ministres

Source : Le témoin