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Centre national des ressources de l’Education non formelle : DES PROGRAMMES VOLONTAIRES ET PERTINENTS

La 5è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des ressources de l’Education non formelle (CNR-ENF) s’est déroulée jeudi au siège du centre sous la direction du secrétaire général du ministère de l’Education Nationale, Souleymane Goundiam, assurant la présidence du conseil d’administration. Durant cette session, les administrateurs ont vérifié l’exécution des recommandations du conseil précédent, analysé le rapport d’activités 2012-2013 et les états financiers de 2012 et adopté les documents présentés.

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Le budget du centre national des ressources de l’éducation non formelle se compose de la subvention publique et de ressources propres provenant de la formation, de l’élaboration, de l’impression et de la traduction de documents et de la location de salles.

Le directeur du CNR-ENF, Nouhoum Diakité, a salué les efforts du département en charge de l’Education nationale pour conforter le sous-secteur non formel, avant de rappeler les missions de sa structures. Celles-ci ont trait à la centralisation des informations concernant les activités menées sur le terrain par l’ensemble des acteurs du secteur de l’éducation non formelle, à la mise à la disposition des acteurs du  secteur non formel de l’éducation d’un centre de documentation, d’information, de communication sociale et à la création d’un répertoire informatisé du secteur non formel de l’éducation. Nouhoum Diakité a  enfin  noté que le centre national des ressources de l’éducation non formelle vient d’être  doté de structures lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a estimé que les sessions du conseil d’administration du CNR-ENF constituent des moments privilégiés pour faire le bilan des activités  fonctionnelles et budgétaires de la campagne écoulée et la programmation de celles à venir. La campagne 2012-2013, a noté Souleymane Goundiam, s’est déroulée dans un contexte socio-politique marqué par une crise sécuritaire et institutionnelle sans précédent dans notre pays. Cette situation a entraîné non seulement un déplacement massif des populations des régions du Nord de notre pays, mais aussi la destruction à grande échelle des infrastructures scolaires. Cette situation constitue, de son point de vue, une source de préoccupation car elle accentue la disparité d’accès déjà existante entre les régions en matière d’accomplissement des services d’éducation non formelle en général et d’alphabétisation en particulier.

Avec la reconquête des régions du Nord, les infrastructures scolaires  ont retrouvé leur place dans le cadre de la mise en oeuvre du programme vigoureux d’alphabétisation au titre de la campagne 2013-2014 avec la formation effective de formateurs, d’animateurs ainsi que l’ouverture des centres d’alphabétisation en cours dans les académies d’enseignement sur l’ensemble du territoire national conformément à l’agenda préétabli.

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale a aussi rappelé que toute la communauté internationale s’est engagée pour la réalisation des objectifs de l’Education pour tous d’ici 2015 lors du Forum mondial sur l’éducation tenu à Dakar en 2000. Pour honorer cet engagement, précise Souleymane Goundiam, les plus hautes autorités de notre pays ont pris des mesures pour mettre en oeuvre la politique de l’éducation non formelle. Cette volonté politique s’est traduite par la majoration à 3 %  de la part du budget de l’éducation allouée à l’éducation non formelle, la diversification de l’offre et  la création de nouvelles structures d’éducation non formelle.

L’élaboration de curricula adaptés et du matériel didactique correspondant pour les différentes structures d’éducation non formelle, la mise en oeuvre d’un programme vigoureux d’intensification des actions  d’alphabétisation dans le pays, la création de la Direction nationale de l’éducation non formelle et des langues nationales (DNEF-LN) et l’érection du CNR-ENF en établissement public à caractère administratif (EPA), constituent d’autres mesures prises par les pouvoirs publics.

Le secrétaire général a assuré que le département travaillait déjà à doter le sous-secteur non formel de toutes les ressources nécessaires et à lui permettre de contribuer à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il s’agira de porter le nombre de personnes adultes à alphabétiser annuellement de 94 500 à 231 050, de jeunes (garçons et filles) de 9 à 15 ans à former de 600 à 18 000 dans les centres d’éducation pour le développement (CED) et les centres d’éducation pour l’intégration (CEI). Le nombre d’animateurs des centres d’alphabétisation fonctionnelle (CAF) formés passera de 3150 à 7702. Le nombre des centres d’apprentissage féminin (CAFE) et de finalistes des CED à former professionnellement, progressera lui aussi.

S. Y. WAGUE

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