Le ministre délégué chargé de la Promotion des Investissements et de l’Initiative privée, Moustapha Ben Barka, était mardi au Centre du secteur privé. La visite a mobilisé  un représentant de l’Association pour la promotion du secteur privé (APEP) et ancien président de l’Association, Cheick Abdoulaye Cissé, des membres du conseil d’administration du Centre et des présidents d’associations professionnelles, d’ordres et de groupements syndicaux.

La venue du ministre intervenait quelques jours après une rencontre au ministère entre Moustapha Ben Barka et les responsables du Centre du secteur privé.  Le ministre et ses interlocuteurs avaient alors eu des échanges constructifs sur leur centre d’intérêt commun qu’est le secteur  privé.

Moustapha Ben Barka a énuméré les textes et références attestant que le gouvernement place le secteur privé au cœur du processus de développement économique, social et culturel du pays. Il a rappelé des prévisions qui indiquent que les performances du secteur privé contribueront à atteindre un taux de croissance « redistributive » de 7% à l’horizon 2017. Un tel taux de croissance est nécessaire, voire indispensable, pour générer environ 200 000 emplois et lutter efficacement contre la pauvreté.

Dans cette optique, a poursuivi le ministre, le gouvernement mettra tout en œuvre pour assurer le développement du  secteur privé. A cet effet,  la Loi d’orientation du secteur privé sera bientôt opérationnalisée avec l’élaboration d’une stratégie et d’un programme pluriannuel de développement du secteur privé.

Il  a invité l’équipe du Centre du secteur privé à relever le défi majeur de trouver une solution concrète aux difficultés d’accès à l’information économique qui se posent à  nos opérateurs économiques. Il a demandé de faire du Centre un véritable plateau d’assistance au secteur privé.

Cheick Abdoulaye Cissé a salué la visite du ministre qui matérialise l’engagement pour marquer le partenariat entre l’Etat et le secteur privé. L’Association, a-t-il expliqué, a été créée en 1992 dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur privé (PASP) aux côtés de l’Etat et de la Banque mondiale. Et c’est  cette initiative qui a abouti à la  création du Centre du secteur privé. Le Centre a ouvert ses portes en 2002 et est confronté à de nombreuses difficultés d’ordre institutionnel et fonctionnel.

Le Centre, a précisé Cissé, a besoin d’une reconnaissance d’utilité publique pour la nature des services qu’il rend. Il lui faut également des ressources complémentaires pour entretenir le bâtiment, acquérir de nouveaux matériels et recruter du personnel.

Il a cité quelques projets de l’APEP comme l’extension des locaux avec la construction de nouveaux bureaux et d’une salle multifonctionnelle, la réalisation d’une plate-forme propre à assurer la diffusion de l’information et l’archivage des données et l’installation d’une salle de vidéoconférence.

F. NAPHO