Avant, il y a le prétexte que les terroristes sont mobiles et dissimuler dans la nature. Ce qui rendait difficile une opération militaire réelle contre eux. Mais depuis l’état de siège de Farabougou, les populations commencent à comprendre une certaine réalité : Les FAMAs sont les plus grands guerriers de la sous-région car, malgré tout, elles sont présentes avec les moyens de bord pour faire leur devoir. Elles seules ne peuvent arriver à bout du diable qui a des multiples formes et agit de plusieurs manières. Les terroristes au centre ne sont pas comme ceux des autres localités car, selon des sources locales, il y a plusieurs nationalités et ceux qui font véritablement les dégâts ne sont pas de la zone. Il faut donc réfléchir et chercher la réalité.
C’est ainsi que à Dinagourou dans le cercle de Koro, le village est sous embargo des hommes armés non identifiés depuis plus d’un mois, selon des sources locales. La situation n’évolue toujours pas. Les habitants de la localité, le collectif des associations des jeunes du pays dogon appelle l’État à agir face au blocus des groupes armés extrémistes autour du village. Que va-faire l’Etat et l’exécutif régional ?
B.M
Source: Le Point