Lors de son intervention à l’émission ‘’débat politique ‘’ de la radio Kledu le jeudi dernier, l’ancien premier ministre Moussa Mara a expliqué des conditions de stabilisation du centre du Mali. La situation sécuritaire actuelle du centre du Mali est inquiétante mais peut être stabilisée selon certaines directives. D’abord, selon Mara, le problème du centre du Mali n’est pas que sécurité et défense même si elles en sont pour beaucoup. Selon lui, dans cette zone, il y a des terroristes et des bandits de tout acabit.
Donc, il faut des combats dans certaines de ces zones. « Il y a certes des problèmes de sécurité et de défense dans ces zones, il y’a des terroristes, des bandits … et pour résoudre ce problème, il faut des combats dans certaines de ces zones », a-t-il laissé entendre. « On doit envoyer nos hommes, mettre à leur disposition des matériels (drones et hélicoptères), des renseignements … », explique-t-il.
Mais, nos hommes, les FAMAS, ne doivent aussi pas abuser de leur force aux dires de Mara. Ils doivent travailler suivant les règlements. Il a insisté sur la punition de toute injustice. Il faut selon lui, combattre l’impunité.
Pour l’ancien premier ministre Moussa Mara, la présence de toutes les administrations (la justice, la santé, les écoles ….) est nécessaire. «Il faut la présence de toutes les administrations pour ne pas que les chasseurs sécurisent le milieu. Il faut que la sécurité soit assurée par nos FAMAS », a-t-il proposé.
Aux dires du président du parti, Yelema, excepté le procureur de Niono, ceux de beaucoup de cercles du centre du Mali comme Youarou, Tenenkou … ne sont pas à leur lieu de travail. Alors que selon lui, la présence de ceux-ci peut contribuer à la stabilisation de la zone.
Ensuite, Moussa Mara propose l’ouverture des écoles pour la stabilisation du centre du Mali. « Tant qu’il y a plus de 100 écoles fermées, il y a de problème ; ces écoles doivent être ouvertes », a-t-il laissé entendre.
Pour l’invité de Kledu, en plus de tous ces maux, le centre du Mali est confronté aux conflits de religions. Là aussi, il a proposé des solutions, mettre les leaders religieux au-devant pour résoudre le problème. « Dans le cercle de Macina, il y a beaucoup de ces leaders religieux prêts pour résoudre ces conflits religieux. Même s’ils n’arrivent pas à convaincre les terroristes, ils pourront convaincre beaucoup de jeunes à s y retirer», a affirmé Mara.
Enfin, il affirme que les autorités doivent résoudre les problèmes d’eau, de l’agriculture… Elles doivent selon lui, aussi laisser les passages des animaux pour éviter les conflits entre agriculteurs et éleveurs. « Même si cela arrive, il faut la justice », a-t-il conclu.
Boureima Guindo
Le Pays