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Centrafrique : la France n’enverra pas de renforts, assure Fabius

La France n’enverra pas de renforts en Centrafrique, a assuré le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui a promis d’éviter “l’engrenage”.

French Foreign Minister Laurent Fabius hosts a meeting on Syria.

La France n’enverra pas de renforts en République centrafricaine (RCA) et tiendra ses engagements en évitant l’engrenage, assure le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius dans un entretien publié mercredi 8 janvier dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. “Nous n’avons pas vocation à nous substituer aux Africains”, répond le chef de la diplomatie française interrogé sur l’éventualité de renforts militaires français en Centrafrique.

“Il n’y aura pas d’engrenage”

“La Misca (force d’interposition africaine) monte en régime et passera bientôt à 6.000 hommes. Elle joue déjà son rôle sur le terrain. Donc, il n’y aura pas de renforts en Centrafrique. Nous maintiendrons notre contingent de 1.600 hommes. Une stabilisation politique de la situation sera capitale.” Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait estimé mardi qu’il n’y avait “dans l’état actuel des choses”,”pas de raisons particulières” d’envoyer des renforts en Centrafrique.

“En RCA, nous tiendrons nos engagements comme nous l’avons fait au Mali“, ajoute Fabius. “Il n’y aura pas d’engrenage”. “La situation est difficile mais on ne doit certainement pas parler d’enlisement”, estime-t-il. “Des problèmes existent, la situation politique n’est pas stabilisée, mais l’objectif doit être maintenu : désarmer impartialement, rétablir la sécurité, faciliter l’aide humanitaire, préparer la transition politique”, souligne le ministre des Affaires étrangères. “Personne ne pouvait penser qu’en un mois tout serait réglé.”

Après avoir désarmé les ex-rebelles musulmans de la Séléka, les soldats français de l’opération Sangaris tentent désormais de neutraliser les milices d’auto-défense chrétiennes désignées sous le terme de milices “anti-balaka”, une tâche beaucoup plus ardue car elles ont le soutien d’une grande partie de la population chrétienne ultra-majoritaire aussi bien à Bangui que dans le pays.

SOURCE /newsxs.com

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