Les nomades musulmans en Centrafrique vivent désormais dans la peur. Et pour cause, dix d’entre eux ont été tués par des anti-balaka à Kaga-Bandoro dans l’ouest du pays, indique Anadolu Agency qui ajoute que 50 personnes sont portées disparues. Un acte qui suscite la peur dans cette région, qui fait face, depuis plusieurs mois, à une guerre civile.
Une attaque non confirmée
Selon le porte-parole de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un membre de la séléka, « des éleveurs peuhls ont été interceptés sur leur couloir de transhumance et massacrés par des anti-balaka, nous sommes sans nouvelles de plusieurs autres dont on ne trouve pas de traces, ni de leur bétail ». Une attaque qui, pour le moment, n’a pas été confirmée par la mission onusienne en Centrafrique, ni par les autorités centrafricaines. De leur côté, les anti-balaka, qui constituent un groupe d’auto-défense à majorité chrétienne, n’a pas revendiqué l’attaque.
Certains préconisent l’intervention de force onusienne dans cette zone afin d’assurer la protection des personnes et des biens. Les musulmans sont victimes de plusieurs attaques en Centrafrique depuis fin 2013 commis par les anti-balaka. L’organisation caritative de l’Eglise catholique Caritas tente de venir en aide aux rescapés peuhls qui ont fui leur région de peur des exactions des anti-balaka. Il préconise l’aide de la communauté internationale.
Source: afrik.com