Dans le cadre de la célébration du 1er mai, fête du travail dans le monde, les comités syndicaux des Aéroports du Mali (ADM) et de l’Assistance aéroportuaires du Mali (Asam) ont respecté la tradition en organisant, le même jour, une conférence-débats. Le thème de cette année a porté sur “la liberté syndicale”.
La conférence était animée par les secrétaires généraux des comités syndicaux de l’ADM, Mohamed Diallo et de l’Asam, Drissa Kéita. C’était en présence des représentants de la direction des aéroports du Mali et de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) à laquelle les deux comités syndicaux sont affiliés.
Après avoir rappelé les principes sacro-saints de la liberté syndicale, le secrétaire général du comité syndical de l’ADM, Mohamed Diallo a affirmé que ce droit est reconnu et respecté par la direction des aéroports du Mali. Les réunions des comités, dit-il, se tiennent sans problème dans les locaux de la direction. Le seul problème demeure le non respect de certaines doléances des travailleurs.
Aujourd’hui, l’une des principales préoccupations des travailleurs demeure la gestion des carrières. C’est pourquoi, les comités syndicaux affiliés à la CSTM se battent depuis des années pour la relecture de l’accord d’établissement. Cette revendication est prise en compte dans le cahier de doléances de la CSTM.
“Dans l’actuel accord d’établissement, pour passer d’une catégorie inférieure à une catégorie supérieure, le travailleur doit faire 45 ans de fonction. C’est inadmissible”, a expliqué Mohamed Diallo. Il a assuré qu’ils se battront pour faire changer cette situation.
Le secrétaire général de l’Asam, Drissa Kéita a mis l’accent sur les acquis enregistrés récemment par la CSTM dans son bras de fer avec le gouvernement. Parmi ces acquis, on peut citer l’augmentation à 50% du SMIG; l’augmentation de 8% des frais de mission des fonctionnaires; réduction du taux de l’ITS ; la levée de sanctions sur certains policiers et le paiement de leurs arriérés de salaire. S’y ajoutent la levée de suspension et de licenciement de 11 travailleurs de la Semos et le paiement des pensions de certains policiers à la retraite, etc.
En dépit de ces acquis, les responsables de la CSTM ne sont toujours pas satisfaits et menacent d’observer une autre grève.
Abou Berthé
Source: Autre presse