Et si l’autorité décrétait le confinement obligatoire pour éviter le pire?
Dans la lutte sans merci enclenchée par tous les pays du monde dont le Mali, tous les moyens sont bons pourvu que ceux-ci permettent d’éloigner le mal. C’est ainsi que le gouvernement malien se déploie au jour le jour pour préserver les populations contre le Coronavirus. Au regard des mesures prises jusqu’aujourd’hui, il convient de s’interroger sur leurs capacités à endiguer le mal. Sont-elles suffisantes ?
On se souvient que le 17 mars 2020, le gouvernement a tenu une réunion Extraordinaire du Conseil Supérieur de la Défense Nationale (CSDN), au cours de laquelle, il a pris cinq (5) mesures importantes
Même si tous les cas suspects notifiés au Mali ont été testés négatifs, la menace demeure, d’où la nécessité d’une plus grande vigilance. Par conséquent, le Conseil Supérieur de la Défense Nationale a pris les mesures importantes suivantes à compter du jeudi 19 mars 2020 : la suspension jusqu’à nouvel ordre des vols commerciaux en provenance des pays touchés, à l’exception des vols cargos ; la fermeture des écoles publiques privées et confessionnelles (maternelles, primaires, secondaires et supérieures) y compris les medersas et ce, pendant trois (3) semaines; la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les regroupements publics y compris les ateliers, les colloques, les séminaires, les meetings populaires ; l’interdiction jusqu’à nouvel ordre des regroupements à caractère social, sportif, culturel et politique de plus de cinquante (50) personnes, sous réserve du respect des gestes-barrières.
Il s’agit des mariages, des baptêmes, des funérailles et enfin la fermeture jusqu’à nouvel ordre des boites de nuit et bars dancings. Par ailleurs, en ce qui concerne les rassemblements à caractère religieux, le gouvernement avait engagé des consultations avec les responsables du (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 23 MARS 2020
KADOASSO.I
NOUVEL HORIZON