49 ans après, le Mali peut se glorifier d’avoir été le pays qui a initié la Journée internationale de la Femme africaine (JIFA). C’est sous le leadership de Aoua Keita, Militante pour l’amélioration des conditions de vie des femmes africaines, que la JIFA a été crée.
Sans elle, peut être qu’il n’y aurait pas de célébration de la Journée internationale de la Femme africaine (JIFA). C’est sur son initiative en 1962 que la JIFA a vu le jour.
En effet, selon les archives, le 31 juillet est la date choisie pour cette journée parce que ce jour-là en 1962, des femmes de l’ensemble du continent africain s’étaient réunies à Dar Es-Salam (Tanzanie) pour la première fois et avaient créé la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation panafricaine des femmes.
Le but de ces femmes était, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun, notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation. A la suite de cette rencontre des femmes africaines, la JIFA a été promulguée par les Nations-Unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, lors du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’est tenu au Sénégal.
Celle qui avait la défense de la femme dans le sang fut nommée en 1958, commissaire à l’organisation des femmes de son parti, le RDA et, l’année suivante, elle devint députée, ce qui en fit la première femme d’Afrique francophone élue à l’Assemblée législative de son pays. Parallèlement à ses activités politiques, Aoua Keita créa un syndicat féminin en 1956 et participa à la mise en place d’une organisation féminine panafricaine.
Né en 1912 et décédée en 1980, la sage-femme et militante anticoloniale. Fut membre du Rassemblement démocratique africain (RDA), où elle contribua à la mise en place de sections féminines.
Il faut rappeler que chaque année, le 31 juillet, est célébrée la Journée de la Femme Africaine, une occasion spéciale de reconnaître le rôle crucial des femmes africaines dans le développement de l’Afrique, de mettre en lumière les défis auxquels elles sont confrontées et de valoriser leurs réalisations
Militante pour l’amélioration des conditions de vie des femmes africaines, elle contribua à la rédaction et à la promulgation, en 1962, d’un Code du Mariage et de la Tutelle du Mali, qui accordait de nouveaux droits aux femmes.
Oumou Touré
Arc en Ciel