Le mardi 18 juillet 2023 au Nigeria, s’est tenu un mini-sommet présidentiel à Abuja, en présence du nouveau président de la CEDEAO, Bola Tinubu du Nigeria ; Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau ; Mohamed Bazoum du Niger ; et Patrice Talon du Benin. Ce dernier a été mandaté par l’organisation sous régionale pour renouer les contacts avec les autorités des trois pays en transition, la Guinée Conakry, le Mali et le Burkina Faso afin d’accélérer le processus de retour à l’ordre constitutionnel.
Plusieurs résolutions ont sanctionné ce mini-sommet lieu en prélude au sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement qui se tient au mois d’août. « Les chefs d’Etat ont désigné le président Patrice Talon pour renouer les contacts au plus haut niveau avec les autorités des trois pays en transition, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso », a déclaré Oumar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO. Le président béninois doit se rendre prochainement dans les trois pays en transition afin de discuter
avec les autorités pour réaffirmer l’engagement de la CEDEAO à soutenir l’organisation d’élections démocratiques crédibles et inclusives dans chacun des trois pays. « Ceci conformément à la charte de la CEDEAO et aux calendriers de sortie de crise décidés par les autorités de chaque pays », a précisé Oumar Alieu Touray.
Le mini-sommet a réitéré la détermination de la CEDEAO à apporter une réponse régionale robuste aux menaces, à la paix et à la sécurité. « La réponse régionale prendra en compte la mise en œuvre rapide d’un plan d’action révisé de la CEDEAO pour l’éradication du terrorisme dans la région ainsi que la collaboration avec d’autres initiatives de sécurité », lit-on dans le communiqué final du sommet.
« Pour atteindre ces objectifs, les ressources domestiques seront mobilisées rapidement pour financer le plan d’actions et un soutien conséquent sera apporté aux pays concernés par la crise sécuritaire », a déclaré Touray. Le président de la commission de la CEDEAO s’est aussi prononcé sur l’urgence de l’effectivité de la force en attente de la CEDEAO, avant de rappeler les Etats membres à la mobilisation financière pour ce faire.
M. K. Diakité
Le Républicain