Le président de la république Ibrahim Boubacar Keita est certainement choqué et déçu par la chute vertigineuse de sa côte de popularité de 2013 à maintenant
En effet, le porteur d’espoir de toute la nation malienne lors des élections présidentielles de 2013 à travers son slogan de campagne “le Mali d’abord” n’en revient toujours pas et se pose continuellement la question de savoir pourquoi cette chute spectaculaire et amère ? Décryptage de quelques causes de ce déclin.
Parmi les raisons de sa dégringolade inouïe, on peut noter entre autres : le manque d’intellectuels et de bons conseillers autour de lui ; L’absence de capacité d’écoute animé d’un brin d’égocentrisme du roi Naré Maghan Keita ; L’arrogance et l’air hautain de son personnel et de ses proches collaborateurs ; Le gaspillage flagrant de deniers publics (l’argent du contribuable) à savoir les sommes faramineuses allouées aux voyages inutiles à l’étranger et le train de vie élevé de l’État ; Un nombre pléthorique de ministres et de ministres conseillers ; La dévalorisation et la désacralisation des institutions et des mœurs ; L’impunité des fauteurs et une justice courtisane ; Le cumul des fonctions et responsabilités par une même personne de surcroît qui soit un membre proche de la famille du président ; Le clientélisme politique, le service de camaraderie et de copinage ; Le manque d’infrastructures nouvelles de l’aménagement du territoire ; La grogne des jeunes due aux manques d’activités professionnelles et les sans-emplois (l’oisiveté des jeunes) ; La carence de CULTURE DE TRAVAIL dans l’administration et autres lieux de labeur ; L’inflation répercutée dans le panier de la ménagère ; Le rêve brisé de tous les Maliens.
Ces quelques raisons internes combinées à la mauvaise gestion de la crise au Nord du Mali ont largement contribué à la chute inattendue de la popularité d’Elhaj “Kanflatigui”.
Sambou Sissoko
Par Le Démocrate