L’élection du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta à la présidence de la République avec un score historique, a prouvé à l’opinion internationale le rejet de la classe politique celle-là même qui est parvenue en 1991, à chasser le régime du Général Moussa Traoré du pouvoir. C’est un signal fort, clair que les maliens ont donné à certaines puissances qui veulent leur imposer un Président de la République après l’échec de la gestion d’Etat des grands « démocrates » AOK et ATT et par ricochets Pr Dioncounda Traoré. Alors, huit mois après qu’IBK a les rennes du pouvoir, les maliens surpris, agars puisque pressés de voir le « seigneur » de Sébénikoro, trouver rapidement une solution aux problèmes brûlants tels que la situation de Kidal et l’équipement de l’Armée.
Donc, après huit mois, le constat est alarmant et les langues se délient. Mais avec les graves incidents du 17 mai dernier suite à la visite du PM à Kidal et la contre-offensive des FAMA sur le gouvernorat, qui s’est soldé par un échec inexpliqué en haut lieu du département de la Défense, l’opinion nationale s’est vite rangée derrière les FAMA et IBK pour faire front comme l’ennemi. Au même moment, l’Opposition qui se dit démocrate demande des comptes au régime et ne manque aucune occasion pour que les maliens désavouent IBK. Pourtant, ils font partie de ceux-là qui ont occupé des postes de responsabilité de 1991 à ce jour et ne se gênent pas pour tenter de flouer le peuple par leurs stratégies machiavéliques.
En réalité, après plus de 23 ans d’apprentissage démocratique, les maliens sont dégoutés de ceux-là même qui au lieu de faire leur mea culpa, tentent encore dans leur dernier sursaut à convaincre en vain le peuple.
En tout cas, l’état de l’armée plus que déliquescente car, en guise de rappel, à la prise du pouvoir par ces prétendus démocrates en 1991, la flotte aérienne de l’armée de l’Air était de 32 MIG 17 et 17 MIG 21. Ce qui faisait, qu’à l’époque, tout avion étranger avait dix (10) minutes pour s’identifier, de peur d’être abattue par nos pilotes de l’Air. Aussi, grâce à la mine d’or de Kalana déclarée mine de souveraineté puisqu’elle permettait d’équiper et de former nos militaire, l’Etat du Mali avait 70% de part et les Canadiens de Uta, 30% ; précisent nos sources. Avec nos démocrates, une autre façon de gérer les richesses du pays a été appliquée. La conséquence directe est le bradage et tout son corolaire de licenciements abusifs. L’intérêt des maliens est bradé au profit de ceux de la classe dirigeante dite « démocrates ». En tout cas, remarque nos compatriotes, sous GMT, cet état de fait n’a jamais eu lieu. « Ce qui fait qu’après avoir tiré les leçons de la gestion du Mali de 1991 à aujourd’hui, nos compatriotes sont sceptiques qu’à un changement avec ces « démocrates » hors pair qui sont uniques dans leur genre, me confie Samba, un sociologue averti.
De l’avis général, déstabiliser le régime IBK, c’est sonner le tocsin pour les « grands démocrates » qui ont eu à diriger le Mali de 1991 à maintenant. Voilà qui est dit.
IBK saura-t-il redonner espoir aux maliens ?
En tout cas, avec son arrivée à la tête du Mali, il semble à force d’être acculé par ses adversaires, ennemis du mali de part leur passé et gestion, le tocsin est sonné pour eux. Le savent-ils ?
Attendons de voir !
Bokari Dicko
SOURCE: Mali Demain