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Ce que je crois : L’arrêt des missions de formation militaire de l’Union Européenne au Mali, la transition doit renforcer la capacité de l’école de guerre du Mali

Lundi 11 avril, l’Union Européenne au Mali, décidait d’arrêter ses missions de formation militaire dans le pays, mais, restera au Sahel et se déploiera dans les pays voisins. L’information a été donnée par le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell.

Les raisons évoquées par ce dernier, l’UE n’a pas obtenu des autorités maliennes et les garanties demandées au sujet du groupe russe Wagner.

Face à ce qui paraît désormais comme une rupture, je crois pour ma part que le Mali doit impérativement et vite renforcer la capacité de l’école de guerre créée il y a quelques mois.

Ce projet avait été adopté en Conseil des ministres le 25 août dernier et par 100 voix pour, une contre et  0 abstention.

A l’époque, soulignant l’importance de ce projet, le ministre de la Défense et des anciens combattants, le Colonel Sadio Camara déclarait : « la création de l’école de guerre nous rapprochera davantage de nos objectifs, permettant ainsi à nos forces de défense et de sécurité de disposer d’une école de formation capable de prendre en compte nos réalités ».

Désormais, les objectifs sont on ne peut plus clairs.

Faudrait-il encore le rappeler ? Le pays n’a aucun autre choix que d’affirmer sa souveraineté sécuritaire. C’est d’ailleurs ce qui se fait dans la mesure où il a décidé de prendre son destin en mains en se tournant vers de nouveaux partenaires militaires.  Depuis ce temps, le Mali s’est lancé dans la reconquête de son territoire en boostant les terroristes loin de ses frontières. Le résultat que l’armée malienne obtient ces moments-ci sur le théâtre d’opérations de guerre est impressionnant et force l’admiration. Depuis plus de 20 ans, on n’a jamais vu de prouesses pareilles et il faut impérativement maintenir ce cap.

Pour son autonomie militaire, le gouvernement malien se doit de penser à assurer la relève pour combler le vide laissé par les partenaires.

Si pour l’heure, différents partenaires interviennent pour appuyer l’État malien, il faudra un jour ou l’autre qu’ils partent, d’où la nécessité d’outiller autant que possible la nouvelle école de guerre.

Amadigué Sagara

Source: LE PAYS

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