La 5e conférence nationale de la CDS/Mogotiguiya s’est tenu samedi dernier sous la présidence du président du parti , Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise. Ce dernier a ré-souligné l’appartenance du parti à l’EMP et sa détermination à faire élire IBK pour un second mandat.
Ce sont au total, les délégués des 30 sections de l’intérieur du pays et les 3 de la diaspora qui ont prix part à cette 5e conférence nationale qui avait trois objets à son ordre du jour : la relecture des statuts et règlements du parti, le remembrement du bureau politique national et l’élaboration de stratégies et actions à mener pour la réélection de Ibrahim Boubacar Keita pour un second mandat.
Pour ceux qui voient en cette conférence nationale une réunion de parti ou un congrès de plus encore, le président du parti affirme qu’il est statutaire donc qui se tient entre deux congrès et qui peut décider des grandes questions de la nation et du parti lui-même. Ainsi pour ce qui est du parti, le « Cheval blanc » (emblème de la CDS/Mogotiguiya), n’a point à rougir sur l’échiquier politique national. Mis sous les fonts baptismaux, le 7 janvier 1996, il a été de tous les combats démocratiques. A en croire « Blaise » la CDS/Mogotiguiya a depuis 2002 été l’une des formations politiques sinon la seule en République du Mali à toutes les mandatures, présenter son président à l’élection présidentielle, ce qui, à chaque fois, enrichi les débat et défini de plus en plus son électoral exponentiel.
Pour son devoir de participation au processus de la démocratie, le CDS engrangé des résultats forts appréciables à toutes les échéances électorales du pays à l’exception de la présidentielle de 1997, selon son président. Le parti est ancré dans l’architecture institutionnelle du mali à différents niveaux : communal, local, régional et national à travers les deux chambres que sont le Haut conseil des collectivités et l’Assemblée nationale. C’est justement riche de ce capital important d’expressions, de cadres, d’élus, de militants et sympathisants et bénéficiant d’une confiance certaine que le parti s’est s’inscrit dans la mouvance présidentielle.
La CDS/Mogotiguiya soutient et parraine le candidat IBK. Mais, « le renoncement est un choix, un choix plus patriotique, plus politique, mais en aucun cas politicien… Il a vocation de mettre le Mali au-dessus de tout, d’établir la continuité aux fins de consolider les acquis encore fragiles, avec celui (Ndlr : IBK) qui a réussi déjà à faire sortir le Mali de la décadence, a rallumé l’espoir et donner un cap », a indiqué le président de la CDS/Mogotiguiya. A ses dires, ce soutien est désintéressé. Il a pour fondement, la paix et la sécurité, le retour à la normale de notre pays dans son existence sécuritaire, économique, sociale et de défense, principales aspirations des Maliennes et Maliens.
Denis Koné
Les echos