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Candidat à la présidence du CMC : Qui est Bourama Mounkoro ?

L’Assemblée consulaire du Conseil malien des chargeurs est appelée à siéger demain, samedi 30 juillet 2022 au Cicb, pour choisir en son sein les membres du bureau exécutif national avec à sa tête le président de cette chambre consulaire. Tête de liste et parrain de la liste victorieuse, Bourama Mounkoro est candidat au poste de président du CMC. Il en a le profil et les compétences en ce sens qu’il se prévaut d’un lourd background intellectuel reposant une solide formation professionnelle, en plus de faire preuve d’une vision innovante et futuriste pour un changement qualitatif du CMC. 

Titulaire d’un diplôme supérieur en Comptabilité (1987), d’un Master en Ingénierie Financière, Contrôle de Gestion et Audit (2005),d’un certificat en Anglais des Affaires (2009), Bourama Mounkoro, industriel connu et respecté aussi bien à l’Organisation patronale des industriels du Mali qu’au sein du Conseil national du patronat du Mali, parmi tant d’autres organisations du secteur privé national, est aussi titulaire d’un Certificat en Communication Publique et plan de communication au SETYM International à Montréal au Canada.

A ce background qui pèse déjà lourd et lui donne bien le profil d’un très bon président du Conseil malien des chargeurs, il faut ajouter d’autres fonctions dont certaines, spécifiques, sont en lien étroit avec le domaine des chargeurs.

En effet, Bourama Mounkoro a participé à plusieurs séminaires de formation au Mali et à l’étranger dont la formation sur les Incoterms 2010 à l’Institut International de Droit Maritime et des Transports à Tunis. La connaissance des Incoterms, voilà un outil incontournable pour la compétitivité des Chargeurs Africains.

En 2013, à Dakar au Sénégal, Bourama Mounkoro, a participé à l’Atelier sous régional sur l’évaluation des Observatoires nationaux de transport à maillon maritime (Ontm). Auparavant, en 2012, il s’est illustré par sa brillante participation aux 6èmes Journées des Chargeurs Africains à Libreville (Gabon) et la même année 2012, il a été dignement représenté le Mali par sa brillante prestation au Symposium International “Trans Log Africa 2012” Ouagadougou (Burkina Faso).

A tout ceci, il faut ajouter sa participation à la Conférence Internationale Francophone sur l’Audit Interne en 2006 Bamako (Mali) ; la Mission économique du Mali à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Québec (Canada) en septembre 2011 et le séminaire introductif sur le Cercle de Qualité en 1997 à Bamako.

Cette tête bien faite est soutenue par une courtoisie et un sens du devoir appréciés partout où il est passé, aussi bien dans sa vie professionnelle que celle associative.

Bourama Mounkoro est un homme pragmatique, un homme de dialogue, un homme d’expérience, un homme de conviction dévoué de manière désintéressée pour la cause du secteur privé malien en général et des chargeurs en particulier. Il est tout simplement engagé à marquer d’une encre indélébile sa modeste contribution à l’édification d’un secteur privé émergent dans notre pays, le Mali kura, qui ne peut plus s’accommoder de l’à-peu-près ou de la médiocrité.

En effet, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut doit être désormais un credo inspiré par la Transition. Et pour le cas spécifique du Conseil malien des chargeurs, il faut un dirigeant à la hauteur des tâches et missions, notamment pour être en mesure de défendre avec brio les intérêts du Mali en général et des chargeurs en particulier.

Pour cela, il faut y être préparé, notamment par la carrure, le profil intellectuel et la moralité immaculée. Critères auxquels répond exactement Bourama Mounkoro, qui se prévaut d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le secteur industriel, surtout celui tourné vers l’export, ce volet extrêmement important pour le développement du pays.

Mahamadou TRAORE

 

Bourama Mounkoro candidat à la présidence du CMC :

Pour un nouveau contrat de confiance entre l’Etat, les chargeurs et les partenaires 

Bien avant l’élection des membres consulaires par scrutin de liste qu’il a remporté en tant que tête d’une liste qu’il a parrainée, il a rendu public son projet de programme d’activités, disons la traduction concrète de sa vision pour le Conseil malien des chargeurs (CMC). C’est un programme bien ficelé qui s’articule autour de sept axes dont chacun représente la prise en compte de préoccupations des chargeurs du Mali.    

Pour atteindre ces objectifs, une fois élu, Bourama Mounkoro compte mettre en œuvre un programme d’activités intitulé “Pour un nouveau contrat de confiance entre l’Etat, les Chargeurs et les partenaires”. Ledit programme repose sur les sept axes que voici :

  1. VISIBILITE DU CMC

Il s’agit des innovations à mettre en œuvre pour expliquer aux opérateurs économiques les missions du CMC ; faire connaître davantage le Conseil malien des chargeurs pour que les opérateurs économiques y adhèrent massivement, communiquer convenablement pour mettre tous les acteurs au même niveau d’information et en même temps faire en sorte que le Conseil malien des chargeurs (CMC) occupe valablement sa place par une participation de qualité aux rencontres des chargeurs en Afrique et dans le reste du monde.

  1. ÊTRE PLUS PRES DES CHARGEURS

Il convient de mettre les Délégations régionales du CMC et les représentations dans les ports dans les meilleures conditions possibles pour la satisfaction des  chargeurs ; instaurer des visites périodiques des représentations régionales et des ports pour constater de visu leurs problèmes et préoccupations afin d’y apporter les meilleures réponses possibles ; redynamiser la revue du CMC appelée ” Le Bulletin du Chargeur ” qui sera édité en ligne et sur papier dur pour la publication des actualités des chargeurs ; instituer une journée des chargeurs chaque année pour la promotion des chargeurs (rencontres, échanges, conférences, expositions…) et aussi être présent à tous les niveaux et en permanence auprès des opérateurs économiques, 7 jours sur 7.

  1. RASSEMBLER

Il s’agit ici de mettre le CMC au service de toutes les composantes de l’Assemblée consulaire : importateurs, exportateurs et transitaires et en même temps entretenir une étroite collaboration avec le Conseil malien des transporteurs routiers (Cmtr) pour la résolution rapide des problèmes qui peuvent surgir au cours de l’exécution de nos différentes tâches. Transporteurs et chargeurs sont appelés à cheminer ensemble, par conséquent, il faut aménager une passerelle qui permet le contact direct pour une concertation permanente dans la résolution des problèmes identifiés.

Par ailleurs, il est nécessaire de professionnaliser les acteurs et leur permettre de parler le même langage. Cela fera partie des priorités du Conseil malien des chargeurs (CMC). En plus de la sensibilisation sur la facilitation des échanges, tout en privilégiant l’approche pédagogique pour le respect des dispositions communautaires comme le Règlement n° 14 de l’Uémoa relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

  1. DYNAMISER

Pour tirer tous les avantages de notre situation de pays de l’Hinterland, le Conseil malien des chargeurs doit user de toutes ses prérogatives pour offrir aux opérateurs économiques maliens les conditions idéales pour le passage de leurs marchandises dans les différents ports. La continentalité, au lieu d’être un handicap, doit être un atout pour notre pays dans le respect des conventions en vigueur. L’union faisant la force, ensemble les chargeurs vont dynamiser le CMC par la démarche appréciative qui consiste à aborder le changement de façon positive ; accroître la collaboration dans les équipes ; bâtir la capacité à innover constamment ; promouvoir, encourager et offrir des opportunités de développement de l’innovation dans le secteur privé.

  1. MODERNISER

Véritable enjeu pour la croissance d’un pays enclavé comme le Mali, la facilitation des échanges implique simplification, modernisation et harmonisation des processus d’importation et d’exportation. Sur toute la chaine des transports, les acteurs sont confrontés à des difficultés si bien que les rôles sont parfois méconnus.

Une fois élus, nous procéderons à la réhabilitation et la modernisation des infrastructures aussi bien au siège que dans les représentations du CMC ; la création d’un site internet du CMC newlook pour les chargeurs ; la modernisation de l’organisation pour améliorer la qualité des services, l’efficacité des équipes et l’épanouissement des collaborateurs.

Nous envisageons de développer la compétitivité, moderniser les méthodes de travail, numériser l’activité, développer de nouveaux outils.

Le potentiel humain est au cœur de notre projet de modernisation par des changements pensés et concertés. C’est ainsi que notre vision stratégique gagnera en valeur.

  1. RENFORCEMENT DES CAPACITES

Les capacités du CMC seront renforcées lorsque les membres, surtout les agents à tous les niveaux de la hiérarchie, vont acquérir des connaissances plus solides sur des concepts-clés leur permettant d’être plus efficaces dans leurs réponses aux attentes des chargeurs. Ce qui nécessite une formation continue des ressources humaines.

Le renforcement de capacités vise aussi à accompagner les chargeurs maliens dans un contexte marqué par une crise économique, sécuritaire et sanitaire sans précédent et qui nous impose une nouvelle conduite à tenir.

C’est ainsi qu’il sera initié une série de formations pour les chargeurs afin d’accroître leurs capacités professionnelles, notamment dans des domaines qui permettent de rendre plus efficaces et rentables leurs activités et aussi d’être au même niveau, voire à un niveau plus élevé que les chargeurs des pays africains.

  1. OPTIMISER LE CMC

Il faudra donner au CMC le rendement optimal en créant les conditions les plus favorables pour en tirer le meilleur parti possible. Pour ce faire, il faudra analyser les interactions qui existent entre l’organisation du travail, la gestion des équipes, les processus opérationnels et les outils informatiques ou autres ressources utilisées pour l’atteinte des objectifs à court, moyen et long termes.

Qu’est-ce qui motive la candidature de Bourama Mounkoro à la présidence du CMC ?

Le sens d’un engagement !

Dans une brochure qu’il a éditée, Bourama Mounkoro, avant d’exposer les grandes lignes du projet de programmes d’activités qu’il propose aux chargeurs pour apporter un vrai changement positif au Conseil malien es chargeurs (CMC), répond à cette question relative aux mobiles de sa candidature, disons aux ressorts de son engagement pour le secteur privé en général et les chargeurs en particulier.

J’ai un engagement sans faille et croit en l’avenir de mon pays, le Mali, pour une visibilité du Conseil malien des chargeurs et pour le bonheur des Opérateurs économiques. L’émergence du secteur privé malien reste mon combat de tous les jours” dit Bourama Mounkoro, qui est depuis plus de vingt (20) ans dans les rouages du secteur privé, à plusieurs niveaux. Il a longtemps soutenu les anciens et cheminé avec les plus jeunes pour écouter, apprendre, se former, se forger.

C’est pour dire qu’il n’est pas un novice dans les milieux des chargeurs, contrairement à ce que tentent de faire croire des esprits malintentionnés. Et ainsi explique-t-il : “Actif au sein de notre organisation depuis près de 15 ans pendant lesquels j’ai beaucoup appris auprès de mes camarades chargeurs, jeunes et vieux du Mali et d’ailleurs, je souhaite poursuivre cet engagement avec un mandat de 5 ans à la tête du CMC qui doit plus que jamais jouer pleinement son rôle pour les chargeurs qui, j’en suis convaincu, occupent une place de plus en plus incontestable dans l’économie nationale”.

Bourama Mounkoro est donc vraiment outillé pour apporter sa technicité et son savoir-faire afin que le Conseil malien des chargeurs (CMC) soit hissé vers les cimes de la performance. Comme il le dit lui-même : “Ainsi suffisamment outillé pour relever les défis et toujours soucieux de l’efficacité dont j’ai fait preuve dans les organisations comme l’Organisation patronale des industriels (OPI) depuis 2012, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) de 2010 à 2015, l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA) dont j’ai été commissaire aux comptes de 2009 à 2013, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) où j’ai été conseiller extérieur du président de 2008 à 2012, le Conseil malien des chargeurs (CMC) depuis avril 2008. Mon mandat de Juge consulaire auprès du Tribunal de commerce, Section Industrie de 2017 à 2019 m’a permis de m’imprégner des problèmes auxquels les opérateurs peuvent être confrontés sur le plan juridique, notamment des erreurs, des pratiques ou des habitudes préjudiciables à la bonne marche des entreprises” précise-t-il.

Mais concrètement, avec son profil et son expertise, que peut-il apporter au Conseil malien des chargeurs (CMC) ? Mounkoro est clair, net et précis : “Je pense qu’il est temps que j’apporte ma modeste pierre à l’édification de la construction de notre beau pays en jouant un rôle indispensable sur le plan du partage des connaissances et des pratiques professionnelles et surtout en impulsant une gestion participative car mon credo est qu’aucune composante du Conseil malien des chargeurs ne doit rater le train en marche. Je reste très enthousiaste à l’idée de contribuer à la visibilité du CMC qui doit jouer pleinement son rôle tant sur le plan international que national”, précise-t-il.

Mahamadou TRAORE

 

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