1972-2022, la génération Salif Keita fête un demi siècle de leur première participation et finaliste à une Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, mérite d’être immortalisée.
Le Cameroun s’apprête à organiser l’événement majeur du football du continent noir. Le pays de Samuel Et’oo accueillera du 9 janvier au 6 février 2022 la Can.
Cette Can intervient 50 ans après Yaoundé 72 où les Aigles, à Yaoundé, avaient été battus en finale par le Congo sur le score de trois buts à deux. C’était la toute première participation des Aigles à la CAN. 50 ans de compétition à une Can, cela se fête. Nous exhortons les responsables du ministère des Sports de la Fédération malienne de football à immortaliser certains de cette génération.
Les mémoires sont encore fraîches, à Yaoundé 72, pour sa première Can, l’équipe malienne a fait sensation avec des belles individualités à l’instar de Salif Keita, Cheick Diallo, Cheick Fantamady Keita… Ce dernier a été un des artisans de la qualification des Aigles à cette CAN, y laissa même une empreinte indélébile par son statut de soulier d’or de la compétition avec 5 buts.
Pour un ancien journaliste sportif, les joueurs maliens de 1972 possédaient une équipe constellée de joueurs de grand talent.
Il cita le nom de Salif Keita, ballon d’or en 1970, « ancienne star du Real devenu professionnel en France, est appelé en renfort à la Can Yaoundé 1972, a ravit la vedette aux prétendus grands joueurs déjà connus des stades. Son aisance technique, sa souplesse et sa vivacité enflammait les stades de Yaoundé », se souvient-il.
Domingo, a-t-il dit, a été cet attaquant hors pair, plus jeune international du Mali, a été l’un des premiers footballeurs africains à s’imposer sur le Vieux continent. Et de citer d’autres références du football : Mamadou Keïta Capi, Cheickna Traoré « Kolo national », Ousmane Traoré, Kidian Diallo et autres.
Même s’ils restent sans titre continental, les joueurs qui se sont fait remarquer à Yaoundé 72 à défaut de construire des statues, mérite au moins une reconnaissance de leur apport pour le football malien.
Par exemple, le ministère des Sports peut au moins donner le nom de certains joueurs de Yaoundé 72 à certains stades de l’intérieur.
En France dans les autorités municipalités de Cergy ont donné le nom de Salif Keita à leur stade.
M.S.
Source : Arc en Ciel