Quatre jours après le quart de finale polémique de la CAN 2015, remporté par le pays hôte, la Guinée équatoriale, face à la Tunisie, la Confédération africaine de Football (CAF) a réagi. La commission d’arbitrage de la CAF sanctionne lourdement l’arbitre de la rencontre : six mois de suspension et une rétrogradation à l’échelon inférieur.
En clair, cette sanction siffle la fin de la carrière internationale de Rajindraparsad Seechurn. L’officiel mauricien était au cœur de la tourmente depuis samedi 31 janvier et ce penalty très généreux accordé en quart de finale à la Guinée équatoriale, à quelques minutes de la fin du temps réglementaire du match face à la Tunisie. La Confédération africaine de football souligne dans un communiqué publié ce mardi la très faible performance de l’arbitre, lui reprochant notamment son incapacité inadmissible à maintenir le calme.
La délégation tunisienne avait immédiatement dénoncé, après le match, un arbitrage complaisant, en faveur de l’équipe du pays hôte. Et certains, comme le chef de la délégation tunisienne, avaient même mis en cause directement la CAF, l’accusant d’avoir à dessein désigné un arbitre connu, selon les Tunisiens, pour favoriser l’équipe hôte.
Une accusation rejetée avec force par la Confédération qui inflige par ailleurs 50 000 dollars d’amende aux Tunisiens pour « leur comportement inacceptable ». La CAF qui attend également d’ici au 5 février une lettre d’excuses de la part de la Fédération tunisienne suite « à ses insinuations et son manque d’éthique à l’encontre de la CAF ».
Pour faire bonne mesure, la Guinée équatoriale est sanctionnée elle aussi : 5 000 dollars d’amende à cause de l’envahissement du terrain par des supporters.
Source: RFI