En compagnie du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr Samba Ousmane Sow, l’épouse du Président de la République, Mme Keïta Aminata Maïga, non moins présidente de l’ONG AGIR, a procédé en présence de plusieurs acteurs de la chaine de santé au Mali dont les sages-femmes et les matrones, au lancement de la campagne ‘’ Naitre Libre pour Briller’’. C’était à l’hôtel Sheraton le vendredi 7 décembre.
Le thème retenu pour cette campagne s’intitule : « Elimination de la Transmission Mère Enfant -ETME». Cette cérémonie de lancement a été marquée essentiellement par deux temps forts. Il s’agit de l’intervention du ministre Sow et le discours d’ouverture de la Première Dame.
Dans son intervention, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a tenu à rendre un hommage particulier à l’ensemble des acteurs du secteur de la santé au Mali pour leurs efforts inlassables afin de soulager les malades. Cependant, il a rendu un hommage particulier aux sages-femmes et matrones, qui selon lui, bien étant au bas de la pyramide sanitaire méritent respect et considération.
Sur ce chapitre, le Pr Sow a aussi rendu un hommage particulier à la Première Dame, à travers son ‘’ONG AGIR’’ qui occupe une place importante aujourd’hui dans le cadre de la promotion des soins de qualité au Mali. Il a saisi cette occasion pour témoigner de tout le soutien dont il a bénéficié de la part de la Première Dame dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola au Mali.
A son tour au pupitre, Mme Keïta Aminata Maïga dira que la Campagne Nationale « Naître Libre pour Briller », est une initiative de l’Union Africaine, portée par l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le SIDA-OPDAS dans l’optique de renforcer l’engagement politique des nations africaines à mettre fin au SIDA pédiatrique à l’horizon 2030 et garder les mères en vie.
Selon elle, les Premières Dames en Afrique ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’engagement politique à l’égard de la riposte au sida et du programme de santé et de développement. La riposte mondiale au VIH et au SIDA, affirme, t-elle, a enregistré des progrès assez significatifs avec une épidémie stabilisée dans la plupart des pays et une tendance générale à la baisse. « Le Mali occupe une très bonne place » a-t-elle déclaré, tout en précisant que les résultats dans le cadre de la lutte contre le VIH n’est pas satisfaisants en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.
Plus loin, elle dira que la transmission du VIH de la Mère à l’Enfant constitue encore un véritable goulot d’étranglement auquel, il est absolument nécessaire de trouver une solution. « La transmission verticale Mère – Enfant du VIH est la principale cause d’infection à VIH chez l’enfant et cinquante pour cent des enfants infectés non traités meurent avant leur deuxième anniversaire » a-t-elle regretté, tout en déclarant qu’il leur revient de créer toutes les conditions de limiter la propagation du VIH et du sida.
Parlant de la campagne, elle dira que c’est une opportunité leur permettant de renforcer l’observance aux traitements des femmes enceintes et allaitantes en vue de réduire de moitié le taux de contamination de la mère à l’Enfant en 2022 et de tendre vers l’élimination de la maladie en 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Par Moïse Keïta