Le candidat du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), Niankoro Yeah Samaké était face à la presse, le mardi 10 juillet 2018, à la Maison de la presse, pour présenter son projet présidentiel, un plan audacieux pour la paix, la stabilité et la prospérité au Mali. Ce projet est scindé en quatre axes à savoir la promotion de la justice sociale ; assurer les bases économiques du développement ; devenir un modèle de démocratie efficace et enfin consacrer la paix, la stabilité, la sécurité et la réalisation de l’intégration africaine.
Lors de la présentation de ce projet de société ambitieux et audacieux pour la paix, la stabilité et la prospérité au Mali, le candidat du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), Niankoro Yeah Samaké, était accompagné par son Directeur de campagne, Mory Samaké et non moins le premier vice-président dudit parti ; la présidente des femmes, Fanta Konaté et le Vice-président, Ibrahim Traoré.
D’entrée de jeu, le candidat Yeah Samaké dit que les maliens doivent ouvrir les yeux pour condamner les prédateurs des deniers publics. Selon lui, les politiciens maliens au lieu de servir la nation, se servent en premier. Et depuis plus de 30 ans ils sont entrain de dilapider l’argent public et il est temps que cela prenne fin. Pour faire cela les électeurs doivent aller retirer leur carte d’électeur pour changer la donne au soir du 29 juillet prochain. Il souligne qu’au Mali les candidats ont pratiquement les projets de société identiques et le sien est unique et ce sera la première fois que les maliens verront ce genre de projet de société.
En outre, le candidat Samaké dit qu’il a vécu intimement et quotidiennement les dures réalités de la grande majorité des Maliens vivant loin des branchements électriques et des réseaux de distribution d’eau potable. « Je me suis indigné et j’ai agit contre les difficultés réelles de certaines couches sociales. J’ai regardé dans les yeux de mon père à l’approche de la pluie de l’hivernage, partagé entre l’espoir d’une bonne récolte et le désarroi de devoir réveillé ses enfants sous un toit poreux. J’ai escaladé l’échelle sociale par le biais du travail, de l’intelligence et la solidarité agissante, mais sans doute par la grâce de Dieu. Dans le Confort d’une meilleure vie aux États-Unis, mes sommeils étaient régulièrement hantés par le souvenir de ceux qui vivent au niveau des premières marches de l’échelle : la grande misère de la grande majorité. Mon bonheur personnel n’était pas suffisant pour moi, je suis retourné parmi les miens pour servir parce que j’ai la ferme conviction que DIRIGER C’EST SERVIR », narre-t-il. Selon lui l’administration malienne et les animateurs de la vie publique ont failli aux yeux des maliens de Kayes à Kidal et ceux de la Diaspora. « Ça ne va plus dans le bateau Mali où visiblement seule une poignée de personnes se la coulent douce sous le regard de plus en plus désespéré de la grande majorité qui souffre », souligne le candidat et d’enchainer que nous vivons “ensemble” mais nous n’avons pas les mêmes opportunités d’apprendre, de nous soigner, nous nourrir ou de nous loger. « Le Malien lambda vit dans l’injustice, l’insécurité et l’incertitude. Aucun pays ne prospère dans l’incertitude. Il nous faut repenser notre vivre ensemble. Les gouvernants successifs des 25 dernières années n’ont pas pu tenir la promesse de stabilité, de justices sociales et de création d’emplois décents », indique-t-il. « Nous ne sommes pas condamnés à cinq autres années de mauvaise gouvernance, de gabegie, et de scandales récurrents » déclare Yeah Samaké et de solliciter la voix des maliens au scrutin du 29 juillet pour l’élire président de la République pour instaurer la paix au Mali pour son émergence.
Pourquoi les maliens doivent le choisir ?
Le candidat Yeah Samaké fait savoir qu’il a pu servir son pays sans qu’il ne soit ni dans un gouvernement ni dans une fonction de l’administration publique. Pour lui, on doit servir son pays partout où on est et quoi qu’on fasse comme activité. « J’ai des relations dans le monde et j’ai exploité mes relations au profit de mon pays et une fois élu président, je ferai du Mali un pays émergent », estime-t-il. A cet effet, avance-t-il, nous vous proposons un plan x pour la paix, la stabilité et la prospérité au Mali pour cette élection présidentielle. A ses dires, son projet entend valoriser des potentialités inexploitées qu’offrent la jeunesse, la femme, le monde rural et la diaspora. « Nous réaliserons un dividende inestimable en mettant en avant ces entités pour constituer le socle du développement du Mali à travers un plan stratégique porté sur cinq piliers intégrés : la promotion de la justice sociale ; l’éducation et la formation des jeunes ; la valorisation du monde rural ; la création d’un cadre propice à l’investissement et au développement durable ; l’instauration de la paix et de la stabilité », précise-t-il.
S.B. TRAORE
Source: Le Fondement