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Campagne de restitution des députés de Ségou Les élus rendent compte

Commencée le 16 Avril 2016, 23 communes ont été déjà sillonnées. L’objectif est d’informer les populations sur les textes adoptés par la troisième institution du pays et récolter  les préoccupations des citoyens à la base.

Les sept députés (Seydou Dembélé, Maïmouna Dramé, Abdoul Galil Mansour Haidara, Abdoulaye Fofana Yacouba Traoré, Issouf Maiga, Abdine Koumaré) avec comme chef de file l’honorable Seydou Dembélé par tout ont été accueilli avec des honneurs dus à leur rang de Massala à N’gara en passant par Soignebougou, Sakoiba, Souba, Samafilala, Farako, Digani, Doura, Diouna, Boussin, Dougabougou, Farakou-Massa , Dioro, Togou, Fatiné, Nonogo, Diédougou Chibla, Sansanding, Katiena et Cinzana-Gara     Dans toutes les communes sillonnées, les députés ont affirmé et réaffirmé qu’ils cessent d’être des députés de tel ou tel parti mais députés élus à Ségou devant la lourde responsabilité qui leur incombe durant le mandat. En marge des exposés sur les textes adoptés, des échanges constructifs eurent lieu sur l’appui au monde rural, la promotion du genre et les projets structurants.
Les points saillants des exposés portaient entre autres sur : la modification du code des collectivités – le projet de loi modifiant le code des impôts diminuant l’ITS à 8% et augmentant le SMIG à 40 000 FCFA. – le projet de loi instituant des mesures de promotion du genre – La loi d’orientation et de programmation militaire mettant à la disposition  des forces de sécurités un budget de 1230 milliards pour le quinquennat – les motivations et la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet prochain – l’adhésion du Mali aux conventions internationale de lutte contre l’apatridie – les résultats spectaculaires du contrôle de l’action gouvernementale (octroi facile du passeport et de la carte d’identité nationale) – la pertinence des grands chantiers en cours et prévus pour ce quinquennat (la route Bamako-Koulikoro, Kolondieba-Côte d’Ivoire, Sikasso-Burkina Faso, la jonction en goudron de tous les cercles du Mali, les 11 km dans la ville de Ségou, le pont de Kayes, de Ségou, de Kayo, le 4e pont de Bamako, et le barrage de Koro).
Les débats ont également porté sur : la différence entre autorité intérimaire et délégation spéciale – la question de son extension sur l’ensemble du pays – l’impact de la nouvelle loi sur les impôts – le rôle des populations dans la réussite de l’état d’urgence – la question sur le concept apatride – les difficultés d’implication des femmes dans la gestion étatique.
Les séances de restitutions ont recueilli plusieurs doléances qui seraient certainement un cahier de charge pour le collectif des députés : la réalisation d’infrastructures scolaires et sanitaires supplémentaires – la mise en route des projets de désenclavement du monde rural, la poursuite des aménagements dans la Zone Office Riz Ségou – la transparence dans la distribution des engrains subventionnés – l’implication des hautes  autorités pour la bonne gouvernance locale.
Les précisions furent partout apportées sur la mise en route de l’autorité intérimaire. Elle est  applicable sur toute l’étendue du territoire national à chaque fois qu’un conseil communal cesse de bien fonctionner. Contrairement à la délégation spéciale qui ne peut dépasser sept membres, elle compte le même nombre que le conseil communal et accomplit tous les pouvoirs de ce dernier sauf engager financièrement ladite commune. Son mandat ne peut dépasser 18 mois. La subvention des engrains se poursuivra, une politique chère au Président IBK. Pour la promotion du genre, le Président de la République, son excellence Ibrahim Boubacar a accordé 500 millions de nos francs aux femmes pour appuyer les projets permettant l’autonomisation de celles-ci. L’augmentation du SMIG ne concerne que les fonctionnaires salariés étatiques et du privé, ce qui exclut par exemple les enseignants communautaires. L’implication des femmes dans la prise de décisions, qui ne concerne que les fonctions électives et nominatives sans enfreindre à nos mœurs. C’est une volonté politique et une règle démocratique. Désormais, la règle de 30% femmes contre 70% hommes et vise versa est un critère de régularité d’une liste électorale. Les infrastructures scolaires, sanitaires et routières relèvent de la compétence du conseil communal qui doit les insérer dans son PDESC. Pour les aménagements de la zone, la gouvernance locale et la gestion des engrais subventionnés, les députés ont promis de s’impliquer éventuellement.

 

La rédaction 

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