Le Cameroun vient de perdre six militaires qui appartenaient au Bataillon d’Intervention Rapide, une unité d’élite de l’Armée camerounaise. Les six militaires ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi dans le parc national de Bouba Ndjidda (Nord), par des braconniers lourdement armés, selon plusieurs sources concordantes.
Deux gardes forestiers qui les accompagnaient ont également été abattus. Ils effectuaient une patrouille dans le parc au moment où ils ont été attaqués par les braconniers lourdement armés.
Au total, ce sont huit camerounais qui sont passés de vie à trépas : « Les 6 militaires camerounais et 2 civils patrouillaient dans le parc, lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade », s’est confiée à AfrikMag, une source sécuritaire de premier plan, qui a fortement requis l’anonymat. Parmi les militaires tués, figurait un capitaine
Ce vendredi, les corps des victimes ont été réceptionnés par le gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi. Une source proche de l’enquête nous indique que des hommes à bord des chevaux ont été aperçus au parc par des villageois résident dans cette localité.
« Il s’agit probablement des braconniers soudanais, qui entrent dans le parc par le TCHAD » ont fait savoir quelques responsables au service du gouverneur.
Le parc national de Bouba Ndjidda, (plus de 2200 km2), où l’on retrouve des espèces rares et protégées, fait l’objet d’un braconnage massif. En 2012, les médias camerounais indiquaient le massacre de plus de 300 éléphants.
Afrikmag