Les affrontements entre les activistes de la cause anglophone et les forces de maintien de l’ordre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ne cessent de prendre des proportions inquiétantes.
Un soldat de 2ème grade du 22ème bataillon d’infanterie motorisée a été froidement assassiné, vendredi matin, dans la localité d’Akwen, à une vingtaine de kilomètres de l’arrondissement de Mamfé dans la région du Sud-Ouest, rapportent plusieurs médias locaux.
Une source militaire indique que le soldat était de garde la nuit du drame. Il serait sorti pour s’acheter de la nourriture. C’est probablement à cet instant qu’il a croisé le chemin de ses assassins qui l’ont surpris et l’ont égorgé. Pour le moment, ces derniers n’ont pas encore été identifiés.
Yaya Emmanuel c’est le nom du militaire qui a été égorgé par les activistes qui s’auto-proclament défenseurs de la cause anglophone. Il faut dire que ce n’est pas le premier assassinat que les forces de l’ordre enregistrent dans leur rang depuis le début de la Crise.
Avant l’assassinat du Soldat Yaya Emmanuel, deux gendarmes avaient été tués quelques jours avant par des activistes à Bamenda. Des actes barbares qui laissent bien voir que le calme n’est pas encore revenu dans les deux régions anglophones du Cameroun.
L’Armée camerounaise continue à payer le prix fort de la crise socio-politique, dite anglophone, qui sévit dans ces deux régions du Cameroun. Ce nouveau meurtre porte à quatre, le nombre total de militaires tués depuis le déclenchement de la crise en novembre 2016. Des assassinats attribués aux activistes du Southern Cameroons National Council.
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