Le processus d’élaboration lancé, hier
Le Mali entame l’élaboration du budget 2021. Le lundi 17 février 2020, la Conférence du processus budgétaire 2021 a été lancée à l’hôtel de l’Amitié à Bamako en présence des agents du département de l’économie et des finances, la société civile et les partenaires techniques et financiers. La cérémonie de lancement a été présidée par Mme Barry Aoua Sylla, ministre déléguée chargée du Budget, représentant le Premier ministre, Dr Boubou Cissé.
En effet, comme chaque année, le gouvernement élabore le processus budgétaire de l’année suivante. C’est dans ce cadre que se tient la présente conférence de lancement du processus budgétaire 2021. Dans son discours d’ouverture, Mme Barry Aoua Sylla, ministre déléguée chargée du Budget a dit: «le contexte macroéconomique qui prévaut pour l’élaboration du budget 2021 est caractérisé par une légère amélioration de la croissance économique mondiale qui devrait passer, selon les estimations de 2,9%, en 2019, à 3,3%, en 2020 et 3,4%, en 2021». Alors qu’en Afrique subsaharienne, la croissance devrait s’afficher à 3,5% en 2020, 2021 contre 3,3%, en 2019. Au niveau de la zone UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine), l’économie a enregistré une croissance solide ces dernières années portées essentiellement par les investissements publics, l’inflation est restée faible nettement inférieur au critère de convergence de 3%. Les perspectives économiques au sein de notre union en 2020 reste favorable avec une croissance estimée à 6,5% à condition que nous œuvrions à l’amélioration du climat des affaires. L’amélioration des investissements privés et l’amélioration de la gouvernance…
Sur le plan national, les performances économiques récentes se sont poursuivies avec un taux de croissance qui doit stabiliser à 5%, en 2019, grâce au dynamisme du secteur primaire essentiellement. Alors que l’inflation estimée, en 2019, s’élève à 1,6% au Mali. S’agissant de l’exécution budgétaire 2019, le Mali est sur la bonne voie. «La mobilisation des recettes serait plus satisfaisante que celle enregistrée en 2018 avec un taux de pression fiscale qui devrait remonter à 14, 9%». L’exécution des dépenses a été contenue dans la lutte prévue soit 19,6% du PIB dans une prévision de 22,6%. Le niveau de déficit budgétaire est maîtrisé à 2% dans une prévision de 2,5% du Produit Intérieur Brut (PIB), souligne le ministre. À en croire le ministre délégué, l’année 2020, sera consacré à….
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KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON