Cette semaine, le Cadre d’échange des partis et mouvements politiques pour une transition réussie, ont fait une déclaration liminaire au cours de laquelle, les dirigeants du pôle politique optent pour une nouvelle transition avec plusieurs recommandations.
Le 25 mars 2022 est la date limite que la Charte de la transition avait octroyée aux autorités politiques pour la transition. Soit 18 mois. Dans quelques jours cette date arrive à terme. Dans ses propositions, à travers une conférence de presse relayée sur les réseaux sociaux et autres canaux, le cadre d’échange a préconisé une nouvelle transition sans précision de délai avec des modalités de fonctionnement.
Pour cette nouvelle transition, le cadre demande la mise en place d’un nouveau CNT et d’un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre « non partisans », disent-ils en ajoutant : « Consensuel, compétent, intègre et ayant une connaissance avérée des dynamiques politiques, économiques et sécuritaires au pays ». Cela, afin d’assurer une sortie honorable du pays de cette crise.
Ils sont revenus sur la question de la loi électorale. Le cadre rejette de nouveau l’organe unique de gestion des élections et conseille le retour à la loi électorale qui avait été adoptée avec le ministère de l’Administration territoriale. Et aussi la relecture de la Charte de la transition.
A défaut de la prise en compte de ces recommandations, le cadre entend user de tous les moyens légaux pour défendre la Constitution malienne et un retour à l’ordre constitutionnel. Il s’agit entre autres des conférences, des meetings, des marches. « Le 25 mars, si la situation politique ne change pas, le cadre se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux », ont-ils prônés. Le même jour, d’autres groupements politiques ont rejoint le cadre d’échange afin de renforcer leur lutte qu’ils jugent de « démocrate ».
Koureichy Cissé
Source: Mali Tribune