Parallèle flatteur. Donald Trump n’a pas hésité à se placer sous le patronage de Nelson Mandela, lors d’une allocution dans le New Hampshire. L’ancien Président américain a expliqué être la cible de la justice, tout comme le héros sud-africain de la lutte contre l’apartheid, qui a passé vingt-sept années en prison.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche a fustigé un acharnement judiciaire contre sa personne, dû selon lui à la contestation des résultats de la présidentielle de 2020.
“Ils s’en prennent toujours à ceux qui contestent les résultats des élections, mais jamais aux tricheurs. Si vous contestez les résultats, ils vous pourchassent […] Mais nous n’avons pas peur, ça ne me dérange pas d’être Nelson Mandela parce que je le fais pour une raison. Nous devons sauver notre pays de ces fascistes et de ces fous”, a-t-il ainsi déclaré.
Trump compared himself to Nelson Mandela, hinting he is a victim of political persecution for challenging the results of the 2020 elections. pic.twitter.com/pfgZNPur53
— Newsweek (@Newsweek) October 24, 2023
La comparaison a cependant fait bondir plusieurs observateurs. Les noms de Trump et Mandela ne devrait jamais être associés dans la même phrase, a ainsi écrit sur X (anciennement Twitter) Richard Stengel, ancien sous-secrétaire d’État américain à la Diplomatie publique.
The only time Nelson Mandela and Donald Trump should be in the same sentence is to say that Nelson Mandela and Donald Trump should never be in the same sentence.
— Richard Stengel (@stengel) October 24, 2023
Accusations contre Trump
L’ancien Président américain fait face à quatre inculpations pénales ainsi qu’à des procès civils. Il est en particulier soupçonné d’avoir gonflé ses actifs immobiliers, les surévaluant entre 812 millions de dollars et 2,2 milliards de dollars de 2014 à 2021, selon le juge Arthur Engoron.