En marge des travaux du 32ème sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, accompagné du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a pris part le lundi 11 février au Conseil d’Administration de Smart Africa, à l’hôtel intercontinental. Tous les chefs d’Etat étaient au grand complet.
Le président sortant de l’UA, Paul Kagamé, lors des discussions du Conseil d’Administration, a précisé aux responsables de Smart Africa, que les départements en charge des TICS sont les premiers concernés sur toutes les initiatives du secteur. Ils jouent, a-t-il dit, un rôle transversal.
A l’issue des débats, le comité de pilotage a approuvé le rapport d’activités et le rapport financier pour 2018. Il a également pris note des protocoles d’accord ainsi que des projets phares pilotés par les pays membres. Le comité de pilotage a, ensuite, convenu de la désignation par les États membres de points focaux qui travailleront en étroite collaboration avec le Secrétariat pour le suivi et les évaluations de performance. La rencontre a noté avec satisfaction l’engagement du Secrétariat à aider chaque pays à mettre en œuvre son programme phare en collaboration avec le secteur privé. De même, des efforts ont été demandés au Secrétariat pour établir un rapport annuel de tous les projets phares à présenter aux réunions du comité de pilotage et du Conseil d’administration. C’est ainsi que le comité de pilotage a également demandé aux États membres qui n’ont pas actuellement un projet phare, de sélectionner une initiative dès que possible et d’en informer le Secrétariat.
Le comité de pilotage a enfin pris note du choix, par l’Afrique du Sud du projet phare relatif à la 4ème révolution industrielle: innovation et intelligence artificielle. En outre, il a approuvé le plan d’actions et le budget pour l’année 2019. Le comité de pilotage a formulé quelques amendements sur la structure organisationnelle proposée par le Secrétariat.
Dans la kyrielle de décisions prises, deux nous paraissent extrêmement importantes. La première porte sur la mise en place d’un Réseau unique africain pour l’itinérance et les communications internationales. Ainsi, dorénavant le trafic sera intra-africain et les chambres de compensations seront situées en Afrique et non ailleurs. La seconde concerne le changement de la gouvernance. En plus d’un Directeur général en lieu et place de directeur exécutif, il y’aura désormais un poste de DGA. Il est à préciser que notre compatriote, Dr Amadou Touré, a été salué pour son dynamisme et son leadership, avant qu’il ne passe le témoin à l’Ivoirien Lacina Koné.
Par ailleurs, notons que le Mali a été félicité pour le remarquable travail fait, s’agissant du projet phare qui lui a été confié. Il s’agit de l’innovation entreprenariat jeune et création d’emplois ainsi que toutes les réformes engagées dans le secteur sous le leadership du président IBK.
Elhadj Chahana Takiou,
envoyé spécial à Addis Abeba
Source: 22 Septembre