Ainsi, un an et demi après avoir annoncé son intention de ne pas se représenter à la prochaine élection présidentielle du Burundi, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, réaffirme son intention de céder le pouvoir.
Cette annonce intervient alors que la Cour de Justice de l’EAC a estimé que le troisième mandat du Président burundais, de 2015 à 2020 n’a pas violé la Constitution. Le dossier a été classé sans suite, ce qui facilite l’alternance dans ce pays jumeau du Rwanda. Reste à savoir si la communauté internationale lèverait la série de sanctions contre le Burundi d’ici le départ de Nkurunziza. La reprise des relations diplomatiques avec la France en juillet dernier n’a en tout cas pas entraîné une révision de la position de l’UE qui a reconduit les sanctions contre à Bujumbura en octobre dernier.
Selon une estimation de la Banque mondiale, 75% de la population du Burundi vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Source: Financial Afrik