Six soldats et trois supplétifs civils de l’armée, en patrouille, ont été tués dans deux explosions distinctes d’engins artisanaux, dans le nord du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires.
« Trois volontaires pour la défense de la patrie », des supplétifs civils de l’armée, ont été tués jeudi par l’explosion d’un engin explosif artisanal « sur l’axe Markoye-Tokabangou, dans la province de l’Oudalan », frontalière du Niger et du Mali, a expliqué une source sécuritaire.
Par ailleurs, « des soldats d’une équipe de patrouille ont été victimes d’une attaque à l’IED (engin explosif artisanal), mercredi, à Diamana, dans la province du Yagha », frontalière du Niger, a ajouté cette source, précisant que « six éléments » avaient été tués.
Cette attaque a été confirmée par une autre source sécuritaire qui précise que le véhicule des soldats « en mission de reconnaissance sur l’axe Sebba-Dori a sauté sur une mine ».
Un pont de franchissement à Dinalaye, toujours sur l’axe Sebba-Dori, a également été dynamité par des individus dans la même journée de jeudi, a ajouté cette source.
D’après l’agence AIB, au moins six personnes ont été tuées par des individus armés entre le 20 et le 26 juillet 2022 à Gomboro, localité située à une soixantaine de kilomètres de Tougan, province du Sourou.