La cérémonie de lancement du projet Consolider la cohésion sociale et l’emploi des jeunes vulnérables (COSEJ) dans les zones frontalières du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal, a eu lieu le 19 mars dans la salle de conférence du conseil de cercle de Sikasso. Les préfets de Kadiolo et de Yorosso, nombre de sous préfets, de responsables politiques et administratifs de la région et d’invités ont assisté à ce lancement placé sous la présidence de Dramane Coulibaly, le conseiller administratif et juridique du gouverneur de Sikasso.
Mme Coulibaly Assétou Doumbia, la présidente du conseil d’administration de l’Association malienne pour la promotion des entreprises féminines (AMAPEF), a remercié l’Union européenne d’avoir fait confiance aux trois ONG que sont GRAAP Afrique du Burkina Faso, OFAD/NAFOORE du Sénégal et AMAPEF du Mali, en leur accordant une subvention de 700.000 euros (460 millions de Fcfa). Ce geste atteste, de son point de vue, du retour progressif dans notre pays de la sécurité et de la paix sans lesquelles il n’y a pas de développement.
Mme Coulibaly Assétou Doumbia a donné un aperçu des activités de l’ONG AMAPEF à Bamako et dans les communes de Kati, Karaba (San) et Kassoro (Kita) avec le soutien d’une dizaine de partenaires techniques et financiers dans des domaines comme : la santé de la mère et de l’enfant, l’alphabétisation, l’appui aux activité génératrices de revenus (AGR) des femmes, la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, la promotion et la valorisation des ressources forestières telles que le karité.
Boubacar Tombouctou Coulibaly, le coordinateur de la cellule de coordination régionale de Sikasso, a expliqué que la subvention européenne couvrait trois zones cibles – Kédougou (Sénégal), Hauts Bassins (Burkina Faso) et Sikasso (Mali) – qui présentent nombre de points de ressemblance, notamment des indices de pauvretés supérieurs à ceux du reste du pays.
Les trois objectifs principaux du projet sont d’élargir dans la sous région ouest africaine, les opportunités en matière d’emploi et d’activités génératrices de revenus pour les plus pauvres en vue d’y atténuer l’extrême pauvreté et la faim ; de consolider la cohésion sociale et l’insertion socio économique des jeunes vulnérables dans les zones frontalières ; de renforcer les capacités professionnelles et entrepreneuriales de ces jeunes pour leur autonomisation dans les communes grâce à la formation et au développement des investissements productifs.
Ces objectifs ont été salués par Dramane Coulibaly qui a situé parmi les principales causes des conflits en Afrique et dans notre sous région, le manque d’emploi pour les jeunes et les femmes alors tentés de tomber dans la délinquance, la prostitution ou de rejoindre des groupes terroristes.
Le projet COSEJ est un modèle d’intégration de la sous région, de par les structures qui le pilotent (trois ONG d’Afrique de l’Ouest) et aussi par le ciblage des populations des zones frontalières du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso, a analysé le conseiller administratif et juridique du gouverneur de Sikasso. Les activités de formation et de création d’emplois au bénéfice des jeunes et des femmes favoriseront la cohésion sociale entre les différentes populations et réduiront les risques de friction.
Amadou NIARE
ORTM-Bamako
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Burkina Faso, Mali, Sénégal : AU BENEFICE DES JEUNES VULNERABLES DES ZONES FRONTALIERES
Par Bamada.net
27/03/2015
source : L Essor