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Burkina Faso, fin de partie pour les putschistes

L’armée burkinabé s’est emparée, mardi soir, de la caserne où s’étaient retranchés les derniers putschistes.

 soldat armee militaire putschistes rsp burkina

Une victoire suivie, mercredi 30 septembre, d’un retour à la vie normale dans la capitale Ouagadougou.

C’est la fin du coup de force pour les derniers putschistes du régiment de sécurité présidentielle (RSP). Dans la nuit de mardi à mercredi, ces hommes qui avaient brièvement renversé le gouvernement provisoire du Burkina Faso le 16 septembre et qui refusaient de rendre leurs armes, ont été défaits par l’armée loyaliste dans la capitale burkinabé, Ouagadougou.

Retranchés dans la caserne Naaba Koom II, les jusqu’au-boutistes du RSP n’ont pas résisté longtemps à l’assaut des militaires fidèles au gouvernement de la transition. Mercredi 30 septembre, l’armée recherchait les derniers putschistes dans Ouaga2000, le quartier neuf de la capitale. Aucun bilan de l’opération n’a été rendu public.

INCERTITUDES ET NÉGOCIATIONS

L’incertitude règne sur le sort du général Gilbert Diendéré, le chef des insurgés et ancien bras droit de Blaise Compaoré. Le gouvernement provisoire annonçait mercredi après midi, qu’il était retranché dans une représentation diplomatique : « Des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la Transition », affirmait-il.

Selon des sources à Ouagadougou, cette « représentation diplomatique » était la Nonciature. Une information non confirmée par la représentation diplomatique du Vatican à Ouagadougou.

Le régime de transition a aussi procédé à l’arrestation mardi, « en lien avec le putsch », de Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, dont la candidature à l’élection présidentielle prévue le 11 octobre avait été rejetée par le Conseil constitutionnel.

 

UN NOUVEAU CALENDRIER ÉLECTORAL DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS

La communauté internationale s’est réjouie de la défaite totale des putschistes. « La fin des affrontements est un pas important vers la normalisation de la situation au Burkina Faso », s’est ainsi félicitée l’Union européenne, mercredi.

Elle a appelé « dans les plus brefs délais » à des « élections crédibles, transparentes et libres qui permettront au pays de se doter d’institutions représentatives et stables pour la consolidation de l’État de droit et la relance du développement. » Si le gouvernement de la transition n’a pas encore arrêté officiellement le nouveau calendrier électoral, la date de la fin novembre circule avec insistance à Ouagadougou.

 

RETOUR À LA VIE NORMALE

Autre signe de la normalisation en cours, la réintégration du Burkina Faso dans l’Union africaine (UA). Il en avait été suspendu à la suite du coup d’État.

Mercredi 30 septembre, la population a repris une vie quasi normale dans la capitale burkinabé. Le quartier Ouaga2000 à part, chacun pouvait à nouveau vaquer à ses affaires. Les établissements scolaires français de Ouagadougou ont même rouvert en début d’après-midi.

 

Source: la-croix.com

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