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Burkina Faso: Enceinte, elle reçoit une balle perdue des putschistes, que son enfant «rend» après l’accouchement

Une femme enceinte a reçu une balle perdue, tirée par des éléments de l’ex régiment de sécurité présidentielle (RSP), lors du putsch du 16 septembre dernier, que son enfant a rendu par la suite, après son accouchement au Centre médical Paul 6 de Ouagdougou.

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La photographie d’un nouveau-né présentant une trace de blessure par balles sur la fesse avait fait le tour des réseaux sociaux et suscité moult commentaires, bon nombre d’incrédules avançant la thèse d’un photomontage.

Aussi, dure soit elle, cette vérité a été corroborée par le médecin chef du centre médical Paul 6, ou la parturiente a donné ‘’miraculeusement’’ vie à son enfant.

“Une femme enceinte a reçu une balle au ventre. Comme l’enfant a une position céphalique, c’est-à-dire qu’il à la tête vers la sortie. L’enfant a reçu la balle, qui a traversé l’utérus de sa maman et les fesses de l’enfant’’, a expliqué médecin-chef du centre, l’abbé Robert Ilboudo.

‘’On a tout fait pour sortir la balle de la maman et chez l’enfant, on n’avait rien vu. Cependant on a vu la plaie sur la fesse” après l’accouchement, a-t-il relaté.

En fait, ‘’la balle était logée dans le rectum de l’enfant et effectivement quand on a amené l’enfant à son berceau, il l’a évacuée. Voilà comment l’enfant a été sérieusement atteint, mais miraculeusement sauvé’’, a expliqué Dr Ilboudo.

Selon le bilan officiel, le putsch manqué du 16 septembre a fait au moins 10 morts et plus de 100 blessés tandis que les pertes sont estimées à 30,802 milliards de F CFA.

Le général Gilbert Diendéré, auteur du putsch ainsi que l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé font l’objet de onze chefs d’inculpation dont “atteinte à la sûreté de l’Etat”, “collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure”, “meurtre”, “coups et blessures volontaires”, “destruction volontaire de biens’’.

Ils sont détenus au camp de la gendarmerie, ainsi qu’une quinzaine d’autres officiers militaires de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Source : Koaci.com

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