En effet, ce lundi 7 avril vers 5 heures du matin, une cinquantaine d’hommes, munis d’armes blanches, ont envahi le commissariat de cette localité, dans le but de venger la mort d’un des leurs. Selon le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Dédougou, Moussa Dianda, ils ont cassé les portes du commissariat, libéré puis tabassé à mort un homme en garde à vue. Les assaillants, venus de Bwan , un village situé à 12 kilomètres de Bondoukuy , se sont rendus justice, a fait savoir à bamada.net le procureur joint.
En fait, le détenu mis à mort est un ressortissant de Wakuy, village situé à 20 kilomètres de Bondokuy. De son vivant, il aurait été le premier à ôter la vie au concubin de sa fille, un habitant de Bwan RechercherBwan. Il se serait ainsi rendu dans le village pour abattre ce dernier qui avait une liaison amoureuse avec sa fille. Une relation qu’il n’approuvait pas, a fait comprendre le procureur.
Selon Moussa Dianda, une enquête est ouverte aux fins de décliner les responsabilités. Le haut-commissaire du Mouhoun , Zakaria Paré, le directeur régional de la police de la région de la Boucle du Mouhoun , Modibo Coulibaly et le procureur se sont rendus, dans la matinée du 7 avril à Bwan , où ils ont rencontré le chef du village pour tenter de calmer les esprits.
« Le climat n’est pas au beau fixe dans le village et les habitants sont furieux », ont rapporté les autorités. Le commissariat de Bondoukuy RechercherBondoukuy compte cinq agents et deux volontaires adjoints de sécurité. Un nombre d’agents insuffisant, selon le directeur régional de la police de la Boucle du Mouhoun , Modibo Coulibaly.
Autre lieu même fait
En Effet, à Ouagadougou , un «vieux» a délibérément percuté avec sa voiture un jeune homme, qui aurait enceinté sa fille de 14 ans, avant de descendre l’achever avec des pierres, provoquant le courroux de la population.
Près de 40 jeunes ont mis le feu aux marchandises de sa boutique située près du marché appelé « 14 Yaar », à Ouagadougou . Le propriétaire de la boutique aurait délibérément « cogné » un jeune homme. Ce drame se serait produit dans la nuit du lundi 7 avril 2014, selon les témoignages.
Selon les mêmes sources, La victime, de son vivant, aurait enceinté la fille de son bourreau. Les justiciers ont défoncé la porte de la boutique, arrosé les marchandises de pétrole, fait sortir toutes les marchandises et mettre le feu au grand dam des riverains qui ont demandé de ne pas le faire, de peur de voir les maisons voisines s’embraser.
Ces derniers ont ensuite mis à sac une vieille fourgonnette appartenant au propriétaire de la boutique. Un jeune qui voulait s’interposer a échappé de peu à la furie des justiciers.
Sur les lieux on ne constate que des marchandises consumées par les flammes, une fourgonnette saccagée, la porte de la boutique défoncée, et une foule de personnes allant chacune de son commentaire. Aux dernières nouvelles, le propriétaire de la boutique serait porté disparu.
Boa
Koaci