Le Burkina est l’un des principaux producteurs d’or en Afrique de l’Ouest. Malgré la menace terroriste et le récent coup d’Etat, la plupart des compagnies étrangères poursuivent leurs investissements dans le pays, car le potentiel aurifère inexploité reste important.
Au Burkina Faso, la compagnie minière West African Resources a publié le mercredi 3 août une étude de faisabilité pour le projet aurifère Kiaka racheté en octobre dernier à B2Gold. Les résultats indiquent que l’actif peut livrer en moyenne 219 000 onces par an d’or sur une durée de vie de la mine de 18,5 ans, avec 233 000 onces en moyenne sur les cinq premières années.
Pour concrétiser ce potentiel, il faudra mobiliser 430 millions de dollars, investissement qui pourra être récupéré dans un délai de 2,5 ans, avant impôts. West African Resources compte mobiliser ce financement en s’appuyant en partie sur les flux de trésorerie de sa mine d’or Sanbrado qui seront complétés par de la dette.
Si les fonds sont mobilisés suivant le calendrier actuellement disponible, la construction de la mine devrait débuter au premier trimestre 2023 pour une entrée en production commerciale en 2025. La production annuelle visée par la compagnie passerait alors d’une moyenne actuelle de 210 000 onces à 415 000 onces.
« Les perspectives actualisées de production d’or du groupe sur 10 ans devraient dépasser 200 000 onces en moyenne entre 2022 et 2024, et doubler pour atteindre plus de 400 000 onces par an entre 2025 et 2031 », assure Richard Hyde, PDG de la compagnie.
Pour rappel, West African Resources vise une production de 220 à 240 000 onces en 2022 à sa mine d’or Sanbrado.
Source : Agence Ecofin