Selon le rapport d’analyse boursière de Bloomfield Investment , la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a terminé la semaine du 24 au 28 septembre en affichant 185,19 points pour l’indice BRVM 10 (+0,57%) et 193,47 points pour l’indice BRVM Composite (-0,06%).
La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 441 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 1,36 milliard FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Finances » (25%) et « Services Publics » (57%). Le titre SMB CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 19,71%, tandis que le titre BOA ML affiche la plus forte baisse avec une chute de 10,31%. Sur le marché des matières premières, le cours du pétrole brut poursuit sa hausse (+3,97%) tandis que les cours du cacao ont terminé la semaine en baisse à nouveau (-2,30% à Londres et -4,42% à New York).
Le cours du titre Sucrivoire a progressé de 94% au cours du seul mois de février
Sur le marché des actions, la publication des résultats du 4 e trimestre 2017 de Sucrivoire, à la fin du mois de janvier 2018, a eu un effet positif sur l’évolution du cours titre, malgré des performances mitigées : chiffre d’affaires en hausse de 6% et résultat net en baisse de 18%. Cette évolution positive a également été renforcée par l’annonce, à la mi-février 2018, des projets d’investissement de l’entreprise pour le renforcement de sa capacité de production afin répondre à la demande nationale en hausse. Le cours du titre a ainsi progressé de 94% au cours du seul mois de février. Cependant, la publication des résultats définitifs de l’exercice 2017, dans la dernière semaine du mois d’avril 2018, qui annonçaient des dividendes à distribuer en baisse (-47,5%) par rapport à l’an dernier, a contribué à faire chuter la valeur du titre sur le marché financier. Le cours du titre s’établit à fin septembre 2018 à 995 FCFA contre 1500 FCFA à fin avril 2018. Au terme du premier trimestre 2018, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires en retrait de 4% (par rapport au 1 er trimestre 2018) qu’elle justifie par une concurrence la déloyale. Le résultat net s’est quant à lui contracté de 19%, impacté par le repli de l’activité commerciale et par un niveau plus important de l’activité de négoce par rapport à la même période l’an dernier. Par ailleurs, le montant des investissements jusqu’en 2022 en vue de l’amélioration des capacités de production serait projeté à 104 milliards FCFA et pourrait peser sur les résultats à moyen terme de l’entreprise.
Amadou Idrissa Dia
Lejecom