Le Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles (BRMN) a procédé à l’examen, à mi-parcours, de l’exécution de son Programme d’activités au titre de 2021 et du Contrat annuel de performance modificatif de l’exercice budgétaire de cette année. La 13ème session de son conseil d’administration, tenue mardi dernier à cet effet, a également servi de cadre pour évaluer le Programme modificatif d’activités de 2021 et le budget modificatif de 2021, etc. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par président du conseil d’administration (PCA), Lafia Camara.
Au plan des activités menées cette année, les entreprises ont été sensibilisées afin de les amener à adhérer au programme. C’est ainsi que près d’une dizaine d’entre elles ont pu adhérer. Trois entreprises ont été accompagnées en les dotant de matériels et en renforçant leur système managérial. Des actions de diagnostic stratégique sont également programmées pour quatre autres entreprises courant 2021, a précisé le directeur général du BRMN.
Pour y arriver, « nous allons nous rendre au niveau des entreprises qui souhaitent faire partie du programme pour s’assurer qu’ils remplissent les conditions d’éligibilité au programme. Celles qui respecteront les critères fixés à cet effet auront droit à un diagnostic stratégique global pour identifier leurs forces et faiblesses, afin de voir dans quel domaine elles peuvent ou doivent être accompagnées par le programme », a expliqué Hamadoun Abba.
Cela, selon le patron du BRMN, conformément à la politique de développement industriel du Mali qui préconise « dans un de ses axes » la restructuration et la mise à niveau des entreprises pour le développement industriel de notre pays. Pour permettre aux entreprises d’être davantage compétitives, le BRMN a été ainsi créé pour renforcer leur compétitivité en termes de qualité, prix et production, a rappelé Hamadoun Abba. « La mise en œuvre des plans de restructuration et de mise à niveau des entreprises, devaient permettre non seulement de réaliser des économies de matière, d’énergie mais aussi de former qualitativement les ressources humaines des entreprises bénéficiaires.
Il s’agit d’augmenter le chiffre d’affaires de ces entreprises et de créer plus de valeurs ajoutées et d’emplois », a ajouté le président du conseil d’administration. Lafia Camara a ajouté que ces résultats auraient eu un impact beaucoup plus significatif si la mise en œuvre du programme n’avait pas rencontré une contrainte majeure qui est la faiblesse des financements nécessaires à son exécution. Il a attiré l’attention de l’ensemble des acteurs et partenaires sur l’insuffisance des moyens nécessaires dans le cadre de la compétitivité de nos entreprises.
C’est dans le cadre de la consolidation des acquis des précédents programmes que le gouvernement malien a adopté, le 7 septembre 2017, le Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles « Phase de relance 2017-2019 ». Il vise à relancer le secteur industriel de notre pays. Cela à travers l’amélioration de ses performances économiques dont une contribution plus élevée à la croissance économique, aux exportations, à la promotion de l’investissement et à l’emploi.
Babba B.COULIBALY
Source : L’ESSOR