Le gouvernement travaille à ce qu’il n’y ait pas une crise postélectorale, selon Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, porte-parole du gouvernement. Il s’exprimait ainsi lors du briefing sur le conseil des ministres du mercredi 28 février, répondant à une question de la presse sur la prochaine élection présidentielle. «Toutes les préoccupations évoquées seront prises en compte par le gouvernement », a-t-il déclaré.
La question n’était pas à l’ordre du jour du conseil des ministres, mais elle a été suscitée par un dossier examiné par ce conseil : la création de nouvelles collectivités dans les régions de Taoudeni et de Menaka. Le conseil des ministres a en effet approuvé la création de nouvelles collectivités sur proposition du ministre chargé de la décentralisation. Taoudeni aura 36 collectivités dont 6 cercles et 30 communes. Quant à la région de Menaka, elle aura 24 collectivités dont 4 cercles et 19 communes.
Selon le porte-parole du gouvernement, il a été demandé aux ministres de choisir les représentants des services déconcentrés de l’Etat qui vont travailler dans ces zones. « Les conditions seront réunies pour que les élections se tiennent dans ces régions », a commenté Amadou Koïta. Autre dossier examiné lors du conseil des ministres du mercredi dernier : le prêt auprès de la BAD pour le financement de l’interconnexion électrique entre le Mali et la Guinée Conakry. Ce prêt de plus de 12 milliards va permettre au Mali d’avoir 225 KW sur une ligne couvrant 201 villages dont 80 au Mali.
« La ligne partira de Zerekoré en Guinée et s’arrêtera à Sanankoroba au Mali », a déclaré le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. Le porte-parole du gouvernement a également évoqué le projet de décret visant à combattre le faux monnayage. Ce dossier présenté par le ministre de l’Economie et des Finances permettra de faire de la répression contre cette pratique. Il s’agit, selon le porte-parole du gouvernement, de consolider la zone UEMOA et de protéger le franc CFA.
Soumaila T. Diarra
Source: Le Républicain