L’Algérie a exprimé son souhait d’adhérer aux BRICS, qui prennent une place prépondérante sur l’échiquier économique mondial. Composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, et de l’Afrique du Sud, ce groupe est convoité par pas moins de 19 pays.
La demande de l’Algérie, ainsi que d’autres pays, n’a toujours pas été étudiée, selon ObservAlgérie. De hauts responsables des BRICS ont récemment affirmé que les pays composant ce groupe ne se sont pas encore mis d’accord sur les critères d’adhésion.
Les réponses aux demandes d’adhésions doivent parvenir lors du sommet qui est prévu fin août en Afrique du Sud. Les ministres des affaires étrangères des pays composant les BRICS, réunis au début du mois de juin en Afrique du Sud, n’ont tranché sur aucune demande. En effet, avant de pouvoir accepter de nouveaux membres, le groupe des 5 doit d’abord mettre au point des critères de candidatures. C’est du moins ce qu’avait expliqué Pavel Kniazev, ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères et sous-sherpa des BRICS pour la Russie.
« Les modalités du processus d’expansion doivent d’abord être développées, y compris les critères pour les candidats possibles, les principes, les procédures. Après cela, il sera possible de commencer à examiner les candidats spécifiques possibles », avait-il insisté. Cependant, une chose est sûre : les décisions prises au sein de ce groupe se font sur la règle du consensus.
La candidature de l’Algérie a le soutien d’au moins 2 pays qui ont leurs poids dans ce groupe. Il s’agit de la Russie, que le chef de l’État algérien a visitée en juin, et de la Chine, où Abdelmadjid Tebboune compte se rendre pour une visite durant ce mois de juillet. Donc, le pays garde ses chances pour y adhérer ou au moins être membre observateur en attendant qu’il remplisse certaines conditions dans le cas où il ne répondrait pas à tous les critères d’adhésion qui seront incessamment fixés par les BRICS.
Source : africanmanager