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Brèves : La nouvelle trouvaille de Choguel : Quand le ministre en charge de l’Economie Numérique et de la Communication passe par son homologue des Finances pour faire passer ses projets

Le Gouvernement a adopté la semaine dernière un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture, à l’installation, à la configuration et à la maintenance des équipements d’alimentation énergétique dans le cadre du Projet E-Gouvernement et E-Poste. Ce projet de texte est normalement du ressort du ministère en charge de l’Economie Numérique et de la Communication. Pourquoi alors ce choix du ministère des Finances pour faire passer un texte dont la mise en œuvre et le suivi technique ne relèvent pas de son département. Le marché est conclu entre le Gouvernement du Mali et la Société ATS International pour un montant de 3 milliards de francs CFA TTC et un délai d’exécution de six (6) mois. Il s’inscrit dans le cadre du Projet E-Gouvernement et E-Poste qui vise à approcher davantage l’Administration des usagers et à renforcer la transparence et l’efficacité de l’action gouvernementale à travers la mise en place d’un réseau informatique performant.

Notons que le Projet E-Gouvernement et E-Poste vise spécifiquement :  la construction d’un réseau d’infrastructures des services de l’Administration à Bamako et dans les régions de Koulikoro, Ségou et Mopti par la connexion des ministères, directions nationales et services régionaux, la modernisation et l’automatisation des services de la Poste à travers le territoire national et la construction d’infrastructures permettant l’accès des usagers des zones rurales au réseau des technologies de l’information et de la communication.

L’exécution de ce projet permettra d’apporter des solutions au problème d’alimentation énergétique au niveau de certains bureaux de poste, l’exploitation optimale du réseau de fibre optique construit et la transmission continue des informations sur le réseau E-Gouvernement. Le financement est assuré par le Budget national à hauteur de 100% à travers les ressources de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP).

 

L’OSRAO veut contribuer à la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la circulation routière en Afrique de l’Ouest

L’organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO) a tenu la sixième session de son assemblée générale et les réunions des comités technique et exécutif les 13, 14 et 15 octobre dernier au CICB. Organisées par l’Agence nationale de la sécurité routière au Mali (ANASER) en partenariat avec le ministère en charge de l’Equipement et Transport, ces rencontres avaient pour thème central l’évaluation du plan d’action de la CEDEAO sur la décennie de la sécurité routière 2011-2020. Les travaux ont regroupés des experts et les directeurs des services en charge de la sécurité routière des Etats membres de la CEDEAO ainsi que des ONG et associations œuvrant dans le cadre de la sécurité sur les routes. Les participants ont échangés notamment sur l’évaluation du rapport de la CEDEAO sur la décennie d’action 2011-2020, consacré essentiellement sur la bande retro réfléchissante, le formulaire de passagers, les limiteurs de vitesse, la sécurité communautaire et le plan d’action africain de la sécurité routière.

Notons que les travaux de Bamako se tiennent à un tournant décisif de la lutte contre l’insécurité routière en Afrique. En effet, il est prévu les 18 et 19 novembre 2015 au Brésil, les travaux de la deuxième conférence des Nations Unies sur la sécurité routière. Ce sommet sera l’occasion de valider la déclaration dite des ministres africains en charge de la sécurité routière adoptée du 9 au 10 juillet 2015 en Ethiopie. Cette déclaration évalue à mi-parcours les progrès réalisés par l’Afrique dans la mise en œuvre du plan d’action 2011-2020 pour la sécurité routière.

Retenons enfin que l’OSRAO est une organisation apolitique, neutre et à but non lucratif dont l’objectif est de contribuer à la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la circulation routière notamment en Afrique de l’Ouest.

 

Quand le ministre Mamadou Igor Diarra fait passer en force un projet de 35 milliards 213 millions 172 mille 169 francs CFA de son homologue en charge de l’Economie Numérique

Le dernier conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au réseau de large bande national du Mali.  Le marché relatif au Réseau de large bande national du Mali est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société chinoise HUAWEI TECHNOLOGIES CO, LTD, pour un montant de 35 milliards 213 millions 172 mille 169 francs CFA et un délai d’exécution de 15 mois. Le contrat s’inscrit dans le cadre du « Projet de Réseau de large bande national du Mali » consistant en la fourniture au Mali d’un réseau de fibre optique de plus de 1300 kilomètres et les applications associées par le Gouvernement de la République Populaire de Chine.

Les travaux portent sur : la fourniture et la pose de 1300 km de fibre optique sur les axes  Bamako Kourémalé, Mopti-Douentza-Gao et Markala-Niono-Léré-Niafunké- Goundam-Tombouctou.  Il y aura entre autres la mise en place d’un Centre de données à Bamako, les applications basées sur la transmission en fibre optique, la modernisation du réseau de communication du Gouvernement. A ceci il faut ajouter la mise en place d’un système de vidéoconférence au niveau de l’Administration,  la mise en place d’un système de vidéosurveillance des risques sécuritaires et du trafic routier et l’installation des équipements et l’aménagement des salles de surveillance et de données. Le financement de ce marché est assuré par Eximbank de la République Populaire de Chine à hauteur de 100%.

A quoi jouent ainsi les ministres Choguel et Igor ?

Le décret portant répartition des services entre les Départements ministériels identifie clairement les attributions de chaque ministère. Alors pourquoi ce jeu ? Le Peuple n’est pas dupe.

 

Abdoullah Coulibaly prend les commandes du Comité d’organisation du Sommet France-Afrique

Après avoir été nommé lors du Conseil des ministres du 7 octobre2015, c’est ce vendredi 16 octobre dernier que M. Abdoullah Coulibaly a pris officiellement fonction en qualité de président du Comité d’organisation du Sommet France-Afrique que notre pays s’apprête à abriter en 2016. Le Fondateur du Forum de Bamako a pris les bâtons de commandes  de la reine de ce Comité des mains du président par Intérim M. Alassane Ba.  Un choix logique compte tenu du rayonnement international que connaît son Forum de Bamako, qui, en 10 éditions, s’est imposée comme l’un des événements majeurs au Mali et en Afrique de l’Ouest. Également fondateur et président de l’Institut des hautes études en management (IHEM) de Bamako, M. Coulibaly fait partie des vecteurs de rapprochement et de renouvellement des relations France Afrique, surtout sur le plan économique. C’est ce qui lui valut en décembre 2014  être classé par Financial Afrik parmi les 100 personnalités les plus influentes du continent.

A retenir enfin que M. Abdoullah Coulibaly sera de la délégation présidentielle pour la  Conférence internationale pour la relance économique et le développement du Mali qui aura lieu à Paris ce 22 octobre, organisée l’Organisation de Coopération et de développement économique.

 

La 2ième Edition de Festi’Bazin a vécu

Après la grande réussite de la première édition en 2014, Bamako a abrité du 15 au 17 octobre 2015 au CICB, la deuxième édition de Festi’Bazin. Un important évènement culturel,  Festi’Bazin Acte 2, c’était pour règlementer l’industrie du Bazin, promouvoir et magnifier ce tissu précieux  qui est aujourd’hui l’un des leviers de la croissance socio-économique du Mali. La 1ère édition a été marquée par la création de 50 emplois pour les jeunes âgés de 18 ans et plus en teinture et coupe-couture.

Festi’Bazin, édition 2016 c’était une foire exposition-vente avec la mise en valeur du Bazin Malien, d’exposition d’œuvre d’art du Maestro Abdoulaye Konaté, Directeur du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté. C’était aussi une plateforme où ont pu évoluer les acteurs qui fabriquent, vendent où achètent le Bazin, notamment : les artisans, les commerçants, les créateurs de mode et le grand public. Avec comme invité d’honneur, le Maroc et ses 27 personnalités invitées, du monde de la créature de mode, dont Alphadi du Niger, des mannequins, des artistes musiciens, des hommes de média, Festi’Bazin 2016 c’était encore une grande soirée de gala avec défilé de mode sur le thème : «Shéhérazade les contes de mille et une nuits».

A souligner que les innovations de cette année  c’était entre autres le décernement du Trophée Chris Seydou, du Prix Katoucha Niane et des prix d’honneur.

source :  Inf@sept

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