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Breves Inf@Sept : Le Gouvernement malien ouvre une enquête sur l’attaque du village de Niaouléni qui a couté la vie à 6 Maliens

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Salif Traoré et son collègue de l’Administration Territoriale, M. Tièman Hubert Coulibaly ont co-animé le vendredi 1er décembre 2017 une conférence de presse. L’ordre du jour de cette rencontre avec les hommes de médias portait sur la situation qui prévaut à Niaouléni dans le cercle de Kangaba, en zone frontalière entre le Mali et la Guinée. En effet, selon les explications du ministre en charge de la Sécurité, le samedi 25 novembre dernier, ce village malien a été la cible d’une attaque meurtrière de chasseurs guinéens.

Il ajoutera que cette attaque a été perpétrée au moment où les autorités des deux pays échangeaient, en territoire guinéen sur les questions liées à la matérialisation et à la gestion de la frontière. Il a révélé qu’au cours de cette attaque, quatre gendarmes et deux civils, y ont perdu la vie, faisant également plusieurs blessés, côté malien, alors qu’un autre civil est toujours porté disparu. Et du côté guinéen, des sources indiquent plusieurs morts. S’agissant des faits, le ministre Traoré expliquera que tout est parti de l’attaque du poste de gendarmerie de Niaouléni tenu par cinq gendarmes, par des chasseurs guinéens dans la journée du samedi 25 novembre 2017.

Vu la puissance de feu des assaillants, les gendarmes maliens ont dû, selon les dires du ministre Traoré, se replier. Dans leur action, les chasseurs guinéens tuèrent le chef de village de Niaouléni et l’un de ses conseillers. Alertée, la hiérarchie militaire envoya un détachement de la gendarmerie qui tomba dans une embuscade coûtant la vie au chef de la mission. Toujours, selon les explications du général Salif Traoré, le reste du détachement voulant replier pour mieux s’organiser tomba également dans une autre embuscade, d’où le grand nombre de victimes.

«Un survol de la zone par un avion de renseignement a permis la découverte de certains corps. A présent, le calme est revenu dans le village qui enregistre, depuis quelques jours, le retour de ses habitants l’ayant momentanément abandonné» a-t-il ajouté. Le général Salif Traoré a fait savoir qu’une enquête a été immédiatement ouverte par la gendarmerie pour situer les responsabilités. Quant au ministre de l’Administration, il  a tenu à faire savoir qu’il ne s’agit pas là d’un contentieux entre les deux Etats, mais lié à la gestion de la frontière, car le sous-sol de ces localités est très riche en ressources naturelles, comme l’or.

Le ministre Coulibaly dira qu’au plan politique et administratif, des instructions ont été données pour que le calme revienne très rapidement en ces lieux. Déjà, dit-il, dans le cadre d’un règlement de ce conflit entre ces communautés frontalières et bien au-delà, parlant de la matérialisation et de la gestion de la frontière, une rencontre de haut niveau, impliquant les deux ministres de l’Administration territoriale du Mali et de la Guinée, se tiendra, aujourd’hui lundi 4 décembre 2017 à Kankan en République de Guinée.

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Makan Koné élu secrétaire général du Forum des éditeurs africains

Les 22 et 23 novembre 2017, s’est tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, la 6ème  Assemblée générale de The African Editors Forum (TAEF) ou Forum des éditeurs africains. Cette assemblée générale a réuni une trentaine de dirigeants africains d’entreprise de presse. Au terme de deux jours de travaux ayant abouti à l’adoption d’un plan d’action 2018-2023, il a été procédé à la mise en place d’un nouveau comité exécutif de TAEF, avec comme secrétaire général notre compatriote Makan Koné, ancien président de la Maison de la Presse du Mali.

Pour informer et expliquer cette élection aux hommes de médias maliens, le président de la Maison de la presse, M. Dramane Aliou Koné a animé un point de presse le mercredi 29 novembre 2017. C’était à la Maison de la Presse en présence du doyen Sadou Yattara et du tout nouveau secrétaire général du TAEF, M. Makan Koné.

Les intervenants à cette conférence ont tous félicité M. Makan Koné pour son élection et l’ont assuré de leur soutien. Ainsi, pour le doyen Sadou Yattara, le TAEF est une perspective innovante avec comme ambition première de regrouper la presse pour en faire un pilier essentiel de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance en Afrique. A l’en croire, le TAEF est né en Afrique du Sud en 2003 lors du forum des éditeurs africains où environ 200 hommes des médias africains y étaient présents. Avec cette élection, dit-il «c’est une consécration pour le Mali d’avoir ce poste stratégique de secrétaire général du TAEF».

«La Maison de la presse du Mali est heureuse de ce choix et félicite M. Koné qu’elle assure de son soutien. C’est un mandat de l’ensemble de la presse malienne que la Maison de la presse engage pour sa réussite», a déclaré M. Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la Presse. Pour le nouveau secrétaire général du TAEF, ce n’est pas le titre ou sa personne qui est engagé mais plutôt le Mali. Il a remercié les doyens de la presse malienne sur lesquels il compte s’appuyer pour réussir son mandat.

A retenir enfin que le nouveau bureau du TAEF a comme Président Jovial Rantao d’Afrique du Sud et Zine Cherfaoui d’Algérie à la Vice-présidence. Comme souligné, le poste de Secrétaire général est assuré par notre compatriote Makan Koné, la Trésorerie est gardée par Mme Mahlatse Mahlase d’Afrique du Sud.  Au poste de chargé de la défense de la liberté de la presse, nous avons le tchadien Michael Didama et Willy MPonda au poste de chargé des projets.

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FRANC CFA : Un système de pillage des ressources et capitaux des pays africains par la France

Le Franc CFA, le franc des colonies françaises d’Afrique qui deviendra plus tard le Franc de la communauté française d’Afrique en 1958, est un système monétaire, financier et économique colonialiste ayant survécu à la décolonisation. Le Franc CFA a été créé le 25 décembre 1945 par la France selon l’article 3 du décret n° 45-0136 publié au Journal Officiel français du 26 décembre 1945.

Ce décret a été signé par Charles de Gaulle en sa qualité de Président du Gouvernement Provisoire, le Ministre des finances René PLEVEN et par le ministre des colonies Jacques Soustelle. La constitutionnalité de la monnaie sur le plan constitutionnel battre monnaie est un droit régalien qui relève de la compétence exclusive du peuple souverain. Cette constitutionalité de la monnaie n’est respecté dans aucun pays africain de la zone du franc.

Par exemple, la Constitution de la République Fédérale Islamique des Îles Comores affirme : « Relève de la compétence exclusive du peuple la matière suivante : Monnaie …». Dans toutes les constitutions nationales des quinze pays membres de la zone franc affirment unanimement que seule la loi votée par le Parlement « détermine le régime d’émission de la monnaie ». La constitution du Mali, dans son TITRE VI et ARTICLE 70 stipule que « La Loi fixe les règles concernant : Le régime d’émission de la monnaie, l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impôts ».

Titre II, Article 9 de la Constitution des Comores. Voir par exemple le Titre V article 71, de la constitution ivoirienne. Le CAS de la France qui a opté pour l’euro le 07 février 1992 : Signature du Traité sur l’Union Européenne à Maastricht (Pays-Bas). 20 septembre 1992, approbation en France par référendum, à une courte majorité, du Traité de Maastricht. Le Général De Gaulle est le père du Franc CFA. L’anti constitutionnalité du franc CFA va déterminée la composition des Conseils d’Administration des Banques centrales africaines.

Les Banques Centrales africaines sont administrées chacune par un Conseil d’administration, C.A, comprenant : Pour la BEAC, Banque des états de l’Afrique centrale : 13 Administrateurs dont trois pour la République Française. Pour la B.C.C., Banque centrale des Comores : 8 administrateurs dont quatre Français, désignés pour un mandat de quatre ans renouvelable.

Pour la BCEAO, Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest : 16 Administrateurs, soit deux par pays « participant à la gestion de la Banque ». A ceux-ci s’ajoutent pour la représentation de la France « deux administrateurs désignés par le gouvernement français », qui « participent au C.A. de la BCEAO, dans les mêmes conditions et avec les mêmes attributions que les Administrateurs désignés par les Etats Membres de l’Union économique et monétaire de l’Ouest africaine ».

Source: infosepte mali

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